D’où vient le symbole du poing levé?
Avec la mort de Mandela, c’est un symbole des luttes d’émancipation qui entre dans l’histoire. Ou plutôt qui fait son come-back. – Le 11 février 1990. REUTERS/Paul Velasco – Nelson Mandela restera associé au geste du bras levé avec le poing serré, un signe qui l’accompagne … Lire la suite
La « quenelle », un coup de mou pour nos luttes
Faire le geste de la quenelle n’engage à rien: ni promesse ni action. Elle fait croire à celles et ceux qui la font, qu’elle est subversive en soi et qu’elle prouve l’existence d’une unité entre les soi-disant « anti-système ». Il n’y a de concret que la répétition du geste de scène d’un artiste qui a joué sciemment la carte d’une carrière indépendante et l’engagement politique au sein de l’extrême droite. Pour l’extrême droite et la partie la plus agressive de la classe dominante, l’important n’est pas d’être véritablement une alternative pour le peuple mais de se donner l’apparence de « rebelles ». Mais une fois au pouvoir, les dominés et les pauvres prennent de plein fouet la répression.
« Charlie Hebdo », pas raciste ? Si vous le dites…
Il y a travaillé de 1992 à 2001, avant de claquer la porte, échaudé par « la conduite despotique et l’affairisme ascensionnel » d’un certain Philippe Val. Depuis, Olivier Cyran observe de loin, hors les murs, l’évolution de Charlie Hebdo et sa grandissante obsession pour l’islam. Il revient sur cette longue dérive à l’occasion d’une tribune récemment publiée dans Le Monde, signée Charb et Fabrice Nicolino.
Cher Charb, cher Fabrice Nicolino,
La cartographie du pouvoir colonial
« La cartographie du pouvoir colonial », avec le professeur Ramon Grosfoguel, du département d’études ethniques de l’Université de Berkeley. Il proposera une analyse globale de la matrice du pouvoir colonial / impérial ou comment aborder les questions économiques, l’écologie, la race, le genre avec une lecture décoloniale ? 30 novembre 2013
Nelson Mandela, notre frère, s’est éteint !
« tout discours sur la paix restera creux tant qu’Israël continuera à occuper un territoire arabe »
Avec la mort de Nelson Mandela , la Palestine et tous ceux et celles qui sont engagés pour la justice, la paix et les droits humains ont perdu un ami précieux.Il a consacré sa vie à la justice, à l’égalité et à la dignité. A l’âge de 94 ans, Nelson Mandela s’est éteint à Johannesburg.
Le Mouvement Citoyen Palestine, lui rend hommage et se souvient de son engagement pour la PALESTINE.
Le meilleur hommage que nous puissions rendre à Nelson Mandela, est de poursuivre avec ténacité le combat pour le droit des Palestiniens et pour un monde de paix, de justice et de solidarité.
Nordine Saïdi
Mouvement Citoyen Palestine
Le « racisme anti-Blancs » déconstruit en un sketch
Le racisme anti-blancs, ou « racisme inversé », est au coeur de ce génial sketch par l’humoriste Aamer Rahman. Un must-see.
Aamer Rahman, comédien de stand-up australien originaire du Bangladesh, fait partie du duo Fear of a Brown Planet aux côtés de Nazeem Hussain. Dans un sketch mis en ligne le 28 novembre, intitulé Reverse Racism (le racisme inversé), il aborde ce qu’on appelle en France le « racisme anti-blancs ». Et c’est une petite pépite.
Le voici, avec sa traduction :
Assata Shakur parle depuis l’exil
La militante noire américaine Assata Shakur est mal connue, voire inconnue en France. Dans une interview accordée en 1997 à Christian Parenti, un journaliste et sociologue états-unien, et publiée en mars 1998 dans Z Magazine sous le titre « Assata Shakur speaks from exile. Post-modern maroon in the ultimate palenque », elle revient sur sa trajectoire politique, sur l’expérience de la traque policière et de la prison, sur son évasion puis son exil à Cuba. La traduction de cet entretien vise à faire connaître Assata Shakur en France, et à travers elle un pan occulté du mouvement de libération noir, en rendant accessibles en français des textes courts : entretiens, lettres ouvertes, témoignages.
« Nous ne voulons plus être les tirailleurs sénégalais d’aucune cause ! »
par Sadri Khiari
Nous mettons en ligne ci-dessous un entretien donné par Sadri Khiari, co-fondateur du PIR, à Thierry Leclère et publié dans « De quelle couleur sont les Blancs », un ouvrage collectif paru aux éditions La Découverte en automne dernier.
Le massacre du camp de Thiaroye
Le 1er décembre 1944, des tirailleurs sénégalais furent massacrés par l’armée française pour avoir réclamé leur solde.
Cela montre bien que pour la France ne flatte les colonisés que quand elle a besoin d’eux.