Libérez Red Fawn ! Protectrice de l’eau incarcérée à cause de sa mobilisation contre la construction de l’oéloduc DAPL à Standing Rock
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Le CSIA-Nitassinan soutient la militante Oglala Lakota Sioux, Red Fawn incarcérée depuis fin octobre aux USA pour son combat contre la construction de l’oéloduc DAPL à Standing Rock !
LIBÉREZ RED FAWN !
PROTECTRICE DE L’EAU MOBILISÉE CONTRE LE DAKOTA ACCESS PIPELINE À STANDING ROCK
Le jour où cette campagne de soutien a été lancée les Fédéraux ont demandé un mandat de non-caution et retiennent désormais Red Fawn sur un fausse accusation fédérale. Veuillez faire un don afin que Red Fawn puisse se permettre la meilleure représentation juridique possible :
Envoyez vos dons directement en ligne :
https://www.generosity.com/fundraising/free-red-fawn
Qui est Red Fawn ?
Red Fawn est une militante des droits de l’homme, une organisatrice et leader communautaire au sein de la nation Oglala Lakota Sioux. Red Fawn a grandi dans le Colorado et a été élevée dans les voies traditionnelles Lakota, fondées sur l’amour et sur une connexion profonde à la terre et tous les êtres vivants. Sa mère, Troylynn Yellow Wood, lui a enseigné l’importance de lutter pour la justice sociale et environnementale.
Le 27 octobre dernier, la police a effectué une descente dans le Treaty Camp 1851. Les grands-mères, les grands-pères et les jeunes ont été extirpés des loges de sudation sacrées, des tipis anciens et précieux ont été détruits, ainsi que des objects sacrés de cérémonie tels que le chanupa, notre pipe sacrée de cérémonie.
Plus de 140 personnes ont été arrêtées ce jour-là. La caution a été portée de 200 $ à 1 500 $ pour chacun d’entre eux. Tous ont été libérés, sauf Red Fawn. Sa caution est fixée à 110.000 $. Ce jour-là, Red Fawn servait de médecin formée dans la mobilisation contre le Dakota Access Pipeline à Standing Rock. Elle aidait des protecteurs de l’eau blessés qui avaient reçu des gaz lacrymogènes et avaient été frappés par des balles en caoutchouc. Alors que Red Fawn se retirait de la ligne de front, trois policiers l’attaquèrent et la jetèrent au sol. Un officier tira son arme et la posa contre son dos. Pendant qu’elle était maintenue au sol, des coups de feu ont été tirés.
Red Fawn est accusée d’avoir tiré avec une arme. Les témoignages et les vidéos montrent le contraire.
« Le shérif du comté de Morton, Kyle Kirchmeier, a déclaré qu’il ne pouvait confirmer que des coups de feu avaient été tirés par les protecteurs de l’eau le 27 octobre. » (Source : Democracy Now). Red Fawn est derrière les barreaux depuis ce jour. Elle risque jusqu’à 20 ans de prison.
C’est pourquoi nous avons besoin de votre soutien. Tous les vendredis, dans une démonstration d’unité et de soutien, nous demandons à tous les protecteurs de l’eau de porter du rouge en solidarité pour Red Fawn jusqu’à ce qu’elle soit libre.
https://www.facebook.com/FreeRedFawn/
Traduction : Annie (Comité de solidarité avec les Indiens des Amériques – CSIA-Nitassinan / Groupe de soutien à Leonard Peltier en France)
Vidéo du Comité de défense de Red Fawn (en anglais) :
publiée le 25/01/2017 par
COMMUNIQUÉ de Indigenous Environnemental Network (IEN)
24 janvier 2017
Contacts :
Jade Begay, jade@ienearth.org (00 1) 505-699-4791
Diane May, diane@megaphonestrategies.com (00 1) 317-292-2922
Le Réseau Environnemental Autochtone (IEN) Réagit aux Décrets Approuvant le KXL & le DAPL
Washington D.C. – A environs 11h du matin, heure de Washington, le Président Trump a signé cinq décrets, dont deux vont permettre la construction des oléoducs controversés Keystone XL et Dakota Access. Les trois autres serviront à expédier les études environnementales pour les projets hautement prioritaires.
La déclaration suivante est de Tom BK Goldtooth, Directeur Exécutif du Réseau Environnemental Autochtone :
« Le Réseau Environnemental Autochtone est extrêmement préoccupé, suite à l’annonce par le Président Donald Trump de deux Décrets ouvrant la voie à l’approbation des deux projets d’oléoducs pour pétrole très polluant, le Keystone XL de TransCanada et le Dakota Access.
« La Tribu Sioux de Standing Rock et d’autres Tribus Sioux, en tant que Nations souveraines, n’ont jamais été consultées par Trump ni par son Gouvernement sur la décision de continuer à violer les droits selon les traités des peuples Lakota, Nakota et Dakota. Trump se révèle tel qu’il est en se joignant aux forces obscures des oléoducs du Serpent Noir qui traverse le paysage riche culturellement et naturellement des prairies d’Amérique.
« Ces actions du Président Trump sont folles et extrémistes, et rien moins que des attaques de nos terres ancestrales en tant que Peuples Autochtones. Les actions du Président ce jour démontrent que le Gouvernement est plus que désireux de violer la loi fédérale faite pour protéger les droits Autochtones, les droits de l’homme, l’environnement et la sécurité générale de communautés, au profit de l’industrie des carburants fossiles.
« Ces attaques ne seront pas ignorées, notre résistance est maintenant plus forte que jamais auparavant, et nous sommes prêts à repousser toute décision irresponsable prise par ce Gouvernement. Si Trump ne fait pas marche arrière avant d’appliquer ces décrets, il en résultera une mobilisation encore plus massive et la désobéissance civile à une échelle jamais vue d’un Président des Etats-Unis nouvellement élu. »
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Note pour la Presse : Les porte-parole du Réseau Environnemental Autochtone sont disponibles pour des interviews en personne ou par téléphone de Standing Rock, Washington D.C. et Chicago. Pour prendre rendez-vous, veuillez vous adresser s.v.p. à Diane May au (00 1) 317-292-2922, ou diane@megaphonestrategies.com
Le Réseau Environnemental Autochtone a été créé par des Peuples Autochtones et des individus de la base pour s’occuper des problèmes environnementaux et de justice économique à travers toute l’Ile de la Tortue, aussi connue sous le nom d’Amérique du Nord.
Traduction : Christine Prat (membre du conseil d’administration du Comité de solidarité avec les Indiens des Amériques / CSIA-Nitassinan, association partenaire en France de Indigenous Environnemental Network / IEN
Photo : Tom Goldtooth, directeur de Indigenous Environnemental Network (IEN) à Paris lors de la COP 21 – copyright : Sylvain Duez-Alesandrini / CSIA-Nitassinan