« c’est résister… »

 

par Manza Abdeslam Eliott Ness, jeudi 31 mai 2012

 

Entre les bruits et les plaies,

 

mes rires et mes secrets

 

mes larmes dans mes couplets 

 

ma haine dans mon toupet 

 

mes cris de guerre pour la paix

 

mes frères sur les tranchées, 

 

époque de fou, amère à mort,

 

ça va clacher! 

 

 Une jeunesse délaissée, 

 

préviens tes hauts-placés 

 

tes cavaliers du passé! 

 

trop lassés de s’effacer

 

« on laissera plus rien passer »

 

qu’est ce que tu croyais

 

le crime se paye la gueule de l’histoire, 

 

j’invente rien, c’est prouvé   

 

souvenez-vous que le peuple s’est soulevé

 

à qui le tour de crever? 

 

dictateurs au permis de tuer

 

Stéphane Hessel indigné 

 

même à la Une, c’est titré: 

 

le monde arabe a sa soif de liberté, 

 

les compte à rebours sont lancés

 

la détresse dans nos foyers, 

 

le diable pour nous choyer 

 

gauche-droite sous les huées,  

 

L’ Islam, victime de faux plaidoyers

 

quartiers aux crocs lacérés,  espoirs broyés

 

la vie, un long fleuve où l’amour s’est noyé…

 

 

 

 Des états policiers, des bavures, des dossiers classés

 

en veux tu en voilà, de gauche a droite,

 

on joue touche-touche, c’est la récrée!

 

Pas de quoi se marrer, le monde est mal barré 

 

c’est la marrée à merde que je viens t’narrer!

 

des bouts de moi-même dans un cahier   

 

la mémoire de mes pères: repères à mes avancées 

 

 SARKO s’est fait dégager

 

Eric besson au taquet 

 

Kouchner s’est comme égaré 

 

Dieudo interdit de télés, 

 

Kassovits refuse de plier 

 

Le Nabe qu’on tente de museler 

 

sans Foucolt, y’a sacrée soirée, 

 

Tariq leur fout une sacrée branlée 

 

Semaine critique, le mytho va pas s’gêner 

 

Nico’ Bedos va les malmener… :-) :-)

 

 

 

Pour nous, garder la foi, c’est résister 

 

espérer encore avoir le choix, sans se désister

 

entre les bruits et les plaies,   

 

le monde tourne mal, ça va se corser, 

 

ça risque encore de saigner pour le soigner…

 

 

 

MANZA ELIOTT NESS

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