“ Sans pardon ”. C’est le thème de la nouvelle campagne, très polémique, du Vlaams Belang. Une campagne qui incite, un nouvelle fois, à la haine, baignant dans les amalgames les plus simplistes. Et ces affiches se retrouvent sur des façades de maisons aux alentours de Bruxelles. Les habitants n’apprécient guère.
En tout, ce sont 4 affiches qui illustrent cette campagne, qui a été présentée officiellement par le Vlaams Belang il y a quelques jours.
La première: Saïd, le braqueur: dehors, à renvoyer dans son pays.
La deuxième: Igor, un gars de l’est, le cambrioleur: derrière les barreaux
La troisième: Frans, un Belge pédophile: sans pardon, en prison à vie
La quatrième: Malik, un black, dealer: répression maximale
Bref, un discours populiste et simpliste, incitant à la haine.
Habituellement, nous ne faisons pas écho de ce type de campagne nauséabonde. Ici, on vous en parle. La raison: cette campagne est publiée sur des façades de maisons ou d’appartements. Et les occupants n’apprécient pas du tout.
Des messages en ce sens sont postés sur Facebook.
“ Je vais interpeller mon propriétaire ”, peut-on lire. Ou encore: “ C’est une honte, je ne peux plus habiter dans de tels endroits ”.
Les propriétaires, eux, expliquent qu’ils ont loué l’espace à des annonceurs. Mais qu’ils ne savent pas forcément quelle sera la nature de la publicité affichée…
Vont-ils réagir? Aucune information officielle ne va actuellement dans ce sens.
LES AFFICHES: