53 ans après, Patrice Emery Lumumba immortel !

                                                                                                                                                                                                                                                                                                  Assassiné le  17 janvier 1961, le tout premier Premier ministre du Congo indépendant reste une figure  emblématique des luttes de libération nationale en Afrique.  

Leader charismatique de l’indépendance du Congo -actuelle République démocratique du  Congo (Rdc) -, Patrice Emery Lumumba  a été assassiné le 17 janvier 1961 à Lubumbashi. Les circonstances de son assassinat n’ont jamais été éclaircies et son corps n’a jamais été retrouvé. Il est connu que  l’assassinat de Patrice Lumumba  s’est déroulé avec l’implication des services secrets de plusieurs pays occidentaux. En particulier la Cia et les services secrets de sa Majesté. Dans un courrier des lecteurs de la London Review of Books (Lrb), Lord David Edward  Lea a révélé que le service de renseignement britannique MI6 a joué un rôle dans l’assassinat du premier Premier ministre du Congo indépendant. Ce lord avait évoqué une conversation avec l’ancienne première secrétaire de l’ambassade britannique à Léopoldville – actuelle Kinshasa -, de 1959 à 1961, Daphne Park.

SAC toujours plus sévères

Sanctions administratives communales toujours plus sévères :

c’est parti ! Lâcher le droit pour l’ombre de la sécurité : SACrifice ou SACcage de la liberté ?

La liberté et la sûreté des individus sont des droits proclamés universels. Mais la peur, diffuse, attisée et instrumentalisée, renforce un besoin exacerbé de sécurité. Fantasme qui balaie en ce moment même l’âme des sociétés européennes et suggère la victoire idéologique des marchands de la terreur. Les SAC sont le reflet et un instrument de cette évolution qui fait refluer largement la démocratie. 1984-2014 : Big Brother au pays des pralines ?

Lire la suite

« Est-ce que tous les citoyens belges sont égaux devant la loi ? »

La justice belge va dire si l’Etat belge doit assister Ali Aarrass dans sa prison marocaine

Le tribunal de Bruxelles saisi en urgence par le Belgo-Marocain Ali Aarrass dira d’ici un mois si les Affaires étrangères belges ont raison de refuser une assistance consulaire au prisonnier.
« Est-ce que tous les citoyens belges sont égaux devant la loi ? » Cette question dont la réponse devrait couler sous le sens était, selon Me Christophe Marchand, au centre des débats qui ont eu lieu ce 10 janvier devant le tribunal de première instance de Bruxelles siégeant en référé.
En cause, une requête adressée aux Affaires étrangères belges par Ali Aarrass (et sa sœur Farida), ce Belgo-Marocain qui purge une peine de douze ans de prison au Maroc après avoir été condamné en 2011 puis en 2012 à Rabat pour terrorisme sur l’unique base d’aveux arrachés sous la torture (voir Le Soir du 9 janvier notamment).
La requête est simple : Aarrass, depuis sa prison de Salé, demande que la Belgique lui apporte une assistance consulaire. Ce qui lui est refusé malgré la persistance des mauvais traitements, harcèlement, isolement, pressions et autres privations auquel il est soumis de manière aléatoire.
Impossible ici d’entrer dans le détail des arguments juridiques forcément très techniques invoqués par les parties (1). On retiendra tout de même des débats une série de considérations.

Lire la suite

Récit de la marche des Afghans vers Mons

“If you can’t fly then run, if you can’t run then walk, if you can’t walk then crawl, but whatever you do you have to keep moving forward.” (Martin Luther King Jr.) Traduction : « Si vous ne pouvez voler, courez. Si vous ne pouvez pas courir, marchez. Si vous ne pouvez pas marcher, nagez, mais quoi que vous faissiez, ne cessez pas d’avancer ».


C’est cette phrase de Martin Luther King qui a poussé les Afghan-E-s à commencer leur Marche vers Mons.

Lire la suite

Sur la détention arbitraire à l’issue de sa visite au Maroc

http://unicmor.ma/files/2013/12/index1.jpgDéclaration lors de la conférence de presse du Groupe de travail sur la détention arbitraire à l’issue de sa visite au Maroc*
(9-18 décembre 2013)

Rabat, 18 Décembre 2013

Le Groupe de travail sur la détention arbitraire a été représenté pendant sa visite au Maroc par son Président-Rapporteur, M. Mads Andenas (Norvège); par son ancien Président M. El Hadji Malick Sow (Sénégal) et par M. Roberto Garretón (Chili). Ils ont été accompagnés par des membres du Secrétariat du Groupe de Travail au Bureau du Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme des Nations Unies et par des interprètes de l’Office des Nations Unies à Genève.

Lire la suite

Portrait du colonisaliste- rencontre avec Jérémie Piolat

 

Rencontre avec Jérémie Piolat, auteur de « Portrait du colonialiste- L’effet boomerang de sa violence et de ses destructions « , à Bruxelles, en août 2013.

Lire la suite

Peut-on être islamophobe tout en se croyant antiraciste ?

par Ivan du Roy

 

Augmentation des agressions et des discriminations, amalgames toujours plus fréquents entre islam, intégrismes et terrorismes, loi interdisant certaines pratiques religieuses… L’islamophobie est bien une réalité en France. Pire : « Pour beaucoup de gens, l’islamophobie est justifiée comme un combat nécessaire », y compris à gauche, expliquent les sociologues Marwan Mohammed et Abdellali Hajjat. Ils analysent la montée et les ressorts de cette islamophobie à la française, alors qu’ailleurs en Europe les mouvements antiracistes se mobilisent pour la combattre.

Lire la suite

La « quenelle », un coup de mou pour nos luttes

Faire le geste de la quenelle n’engage à rien: ni promesse ni action. Elle fait croire à celles et ceux qui la font, qu’elle est subversive en soi et qu’elle prouve l’existence d’une unité entre les soi-disant « anti-système ». Il n’y a de concret que la répétition du geste de scène d’un artiste qui a joué sciemment la carte d’une carrière indépendante et l’engagement politique au sein de l’extrême droite. Pour l’extrême droite et la partie la plus agressive de la classe dominante, l’important n’est pas d’être véritablement une alternative pour le peuple mais de se donner l’apparence de « rebelles ». Mais une fois au pouvoir, les dominés et les pauvres prennent de plein fouet la répression.

Lire la suite

La cartographie du pouvoir colonial

« La cartographie du pouvoir colonial », avec le professeur Ramon Grosfoguel, du département d’études ethniques de l’Université de Berkeley. Il proposera une analyse globale de la matrice du pouvoir colonial / impérial ou comment aborder les questions économiques, l’écologie, la race, le genre avec une lecture décoloniale ? 30 novembre 2013

Lire la suite

« Nous ne voulons plus être les tirailleurs sénégalais d’aucune cause ! »

Quelle couleur sont les blancs

 

 

 

 

par Sadri Khiari

Nous mettons en ligne ci-dessous un entretien donné par Sadri Khiari, co-fondateur du PIR, à Thierry Leclère et publié dans « De quelle couleur sont les Blancs », un ouvrage collectif paru aux éditions La Découverte en automne dernier.

 

 

Lire la suite