La liberté, la justice et l'égalité, par tous les moyens nécessaires ! Malcolm X
Jamais le monde n’a produit autant de richesses qu’à l’heure actuelle. Si cette richesse était répartie de manière égale entre tous et partout dans le monde, une famille avec trois enfants disposerait d’un revenu de 2.870 euros par mois et d’un patrimoine (épargne, valeur du logement…) de 125.000 euros.
Table ronde : « La double nationalité en Belgique au regard du droit international et des droits de l’Homme ».
Intervenants :
Arnaud Louwette – Spécialiste de droit international (ULB);
Claude Debrulle- Administrateur à la Ligue des Droits de l’Homme.
Christophe Marchand – Avocat ;
Luk Vervaet – Auteur de « Condamnés à la prison? »

On a rarement vu un groupe vouer fidélité et loyauté éternelle à des organisations politiques qui ne servent pas ses intérêts. De ce point de vue-là qui est un point de vue matérialiste, les populations issues de l’immigration et des quartiers n’ont aucune raison de rester fidèles à la gauche. Et ils ont raison. Leur tort n’est pas de se libérer de la gauche. Leur tort c’est de passer d’un maître à un autre. De changer de tuteur. Leur tort ici, c’est de choisir la facilité. De fuir les sentiers de l’autonomie.
Intervention de Houria Bouteldja au Colloque Penser l’émancipation, plénière de clôture, Nanterre, le 22 février 2014.
Baudouin Loos du journal Le Soir : « Ali Aarrass: toujours pas d’aide consulaire belge » (26 février 2014)
photo : janvier 2014, une délégation du parlement belge en visite au Maroc
Mis en ligne www.lesoir.be (payant) mercredi 26 février 2014, 18h41
Malgré une décision de la justice belge en référé datant du 3 février dernier, le ministère belge des Affaires étrangères continue à refuser l’assistance consulaire au Belgo-Marocain Ali Aarrass condamné à 12 ans de prison pour terrorisme en 2011 au Maroc. Petit rappel factuel des faits : Ali Aarrass, arrêté en Espagne en 2008 y est l’objet d’une enquête d’un an pour soupçons de terrorisme. Il bénéficie finalement d’un non-lieu l’année suivante mais Madrid l’extrade néanmoins en décembre 2010 vers le Maroc. Torturé pendant plusieurs jours (des faits actés dans un rapport de l’ONU dont un représentant a pu lui rendre visite en 2012), il signe des « aveux » rédigés en arabe, langue qu’il ne maîtrise pas. De 15 ans en première instance, sa condamnation est passée à 12 ans en appel.
Maroc : de Hassan II à Mohammed VI, les rois passent, la torture reste
Document. La semaine dernière, L’Humanité Dimanche révélait que cinq étudiants de Taza et Fès étaient emprisonnés, après torture, pour avoir réclamé de meilleures conditions d’études. Ils sont en grève de la faim. L’un d’eux, Ezedine Erroussi, a rédigé une lettre dans laquelle il dévoile la torture qu’il subit. Nous publions en exclusivité son « journal de la torture ».
Le détenu politique Ezedine Erroussi, prison locale de Taza, n°d’écrou 7000096
Le journal de la torture
Marchons pour notre liberté !
Nous sommes demandeurs d’asile, réfugiés, migrants et sans-papiers, Européens “issus de l’immigration” , nous sommes tous ceux qui n’ont pas la pleine citoyenneté accompagnés d’autres, qui partagent notre colère contre la politique migratoire raciste de l’Union Européenne.
Nous avons décidé d’organiser une caravane européenne qui partira du plus grand nombre de pays européens en direction de Bruxelles (Belgique), où les institutions européennes se tiennent. En montrant que nous ne respectons pas les frontières qu’ils nous imposent, nous tenant prisonniers à l’intérieur des Lagers et des Länder, nous adresserons nos demandes directement là où les décisions sont prises.
Nous avons un rêve :
© afp.
Le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD), un organe dépendant des Nations unies chargé de veiller à la disparition de toutes les discriminations raciales, vient de rendre un bulletin sévère à l’adresse de la Belgique pour une série de manquements.
Il fustige par ailleurs la persistance de manifestations d’antisémitisme et d’islamophobie sur notre territoire, et notamment l’interdiction du voile dans les écoles en Communauté flamande et la liberté laissée aux établissements en Fédération Wallonie-Bruxelles.
Comment contrôler l’immigration? Cette question s’est posée au Maroc dès les années 1960 et le roi Hassan II, à l’époque, n’a pas hésité à investir dans cette tâche. Objectif: maintenir les immigrés dans le giron de son pouvoir, les détourner de la politique et, si possible, faire taire par l’intimidation les opposants exilés.
Ecoutons Mustapha Halla, de Charleroi, un ancien prisonnier politique: «A l’époque, le Maroc envoie, dans toutes les nations où résident des immigrés marocains, des sortes de milices privées nommées les Amicales. Celles-ci ont pour mission d’empêcher leurs congénères de participer à toute forme d’organisation syndicale ou autre organisation de la société civile ainsi que de se faire naturaliser. Ces milices sont actives à partir des années 60 jusque dans les années 90. Ceci n’a évidemment pas favorisé l’intégration, que du contraire. Cette même stratégie se poursuit actuellement par le biais des mosquées.»