Nous n’accepterons plus !
La Belgique face à l’interception criminelle de la flottille Global Sumud »
Nous, organisations, collectifs et citoyen·ne·s antiracistes et décoloniaux, adressons ce communiqué à la population belge, aux responsables politiques et aux institutions diplomatiques nationales. Nous nous exprimons aujourd’hui non pas comme des observateur·rice·s lointain·e·s mais comme des acteurs et actrices politiques solidaires des vies humaines menacées à Gaza, et des citoyen·ne·s belges présent·e·s sur la flottille Global Sumud. Ce qui se joue en mer aujourd’hui — l’interception, le harcèlement, la privation de secours humanitaire — n’est pas un simple épisode militaire : c’est l’illustration tragique d’une politique de blocus et de déni qui porte atteinte à la dignité, à la vie et au droit international.
Au cours des dernières heures, la flottille internationale Global Sumud — composée d’une quarantaine de navires et d’environ 500 personnes issues de plus de quarante pays — a fait état d’actions d’intimidation et d’interception par des bâtiments non identifiés que des témoins et des images attribuent aux forces navales israéliennes. Les participants rapportent des manœuvres dangereuses, des perturbations de leurs communications, et des tentatives de prise en charge de certains navires, mettant en danger des civils et humanitaires présents à bord. Parmi les personnes sur la flottille figurent des parlementaires, des journalistes et des citoyen·ne·s européen·ne·s — y compris des ressortissant·e·s belges — pour lesquels des gouvernements européens, dont la Belgique, ont été sollicités pour protection et assistance consulaire.
Ce 01 octobre, vers 20h30 heure, plusieurs navires de la flottille Global Sumud, notamment l’Alma, le Sirius et l’Adara, ont été illégalement interceptés et abordés par les forces d’occupation israéliennes dans les eaux internationales. Outre les bateaux dont l’interception est confirmée, la retransmission en direct et les communications avec plusieurs autres navires ont été brutalement interrompues. La flottille a publié un communiqué intitulé : « La flottille mondiale Sumud interceptée » pour alerter l’opinion internationale.
Ces bateaux transportent des civils, des humanitaires, des élu·e·s et des journalistes, dont des ressortissant·e·s belges. Ils ne transportaient pas des armes mais une cargaison politique : celle de la solidarité internationale avec Gaza, prison à ciel ouvert soumise à un blocus génocidaire. Leur seul crime est d’avoir voulu briser ce mur d’apartheid maritime.
Sur le plan du droit international, la situation s’inscrit dans un cadre clair : la Convention de 1948 sur le génocide définit le « génocide » et impose aux États la prévention et la répression de ce crime, tandis que le corpus du droit international humanitaire — conventions de Genève et jurisprudence pertinente — protège la population civile et interdit les mesures qui infligent des privations de moyens de subsistance, qui causent une déportation forcée, ou qui établissent des conditions de vie destinées à détruire un groupe en tout ou en partie. Des organismes académiques de référence, dont l’International Association of Genocide Scholars (IAGS), ont déclaré que les actes commis à Gaza depuis octobre 2023 répondent aux critères juridiques du génocide, appelant à un arrêt immédiat des pratiques qui produisent la famine, la destruction des moyens de survie et la déportation de masse. La reconnaissance et l’action politique ne sont pas des discours abstraits : elles relèvent d’obligations juridiques et morales.
Pourquoi la Belgique est politiquement et moralement complice si elle n’agit pas.
La Belgique dispose d’outils juridiques, diplomatiques et économiques pour agir : protection consulaire effective, sanctions ciblées, suspension des coopérations militaires et académico-culturelles, et reconnaissance politique. Le fait qu’une flottille internationale avec des citoyen·ne·s belges se fasse intercepter à quelques centaines de milles marins de Gaza — dans des eaux où le droit de la mer prévoit des protections pour les civils et le transport humanitaire — exige une réaction belge proactive. L’inaction ou les déclarations molles face à des violations potentielles du droit international ne sont pas indifférence neutre : elles sont complicité par omission. Plusieurs centaines de personnalités et figures publiques en France et en Belgique ont déjà demandé la protection consulaire et l’intervention des gouvernements concernés ; ces demandes doivent être entendues et suivies d’actes.
Nous formulons ici des demandes politiques, précises, claires et immédiatement exécutables. Elles visent à traduire la solidarité en actes et à rompre la connivence qui permet l’impunité.
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Fermeture immédiate de l’ambassade d’Israël à Bruxelles.
L’ambassade d’un État accusé de crimes contre l’humanité ne peut continuer à faire fonction de représentation normale tant que ces crimes persistent et que l’État concerné refuse toute enquête indépendante et toute suspension de ses pratiques militaires qui portent atteinte aux civils. Cette mesure vise à rompre la légitimation diplomatique et à envoyer un signal politique fort.
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Convocation et blâme public de l’ambassadeur d’Israël.
L’ambassadeur doit être convoqué au ministère des Affaires étrangères, publiquement interpellé et sanctionné diplomatico-politiquement pour toute déclaration officielle qui relativiserait ou justifierait l’usage de la force contre des civils et des humanitaires. La parole publique d’un représentant étranger a une responsabilité : la Belgique doit exiger qu’elle respecte les normes internationales.
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Suspension immédiate et complète de toute coopération militaire, policière et de renseignement avec Israël.
Aucune coopération qui pourrait faciliter des opérations navales, des interceptions ou des transferts d’information permettant la répression de civils ne peut être tolérée tant que des garanties indépendantes et vérifiables d’absence de violations ne sont pas mises en place.
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Suspension de toute coopération économique, académique et culturelle permettant la légitimation diplomatique.
Les relations institutionnelles (programmes universitaires, échanges culturels, aides bilatérales, projets de recherche) deviennent des vecteurs de normalisation. La Belgique doit rompre ces coopérations.
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Reconnaissance politique immédiate du génocide en cours et mobilisation de tous les leviers (juridiques, diplomatiques, économiques).
La Belgique doit utiliser ses voies diplomatiques pour demander et soutenir devant les institutions internationales : enquêtes indépendantes, saisine du Conseil de sécurité, soutien aux procédures à la Cour pénale internationale et au rôle du procureur, sanctions ciblées contre les responsables civils et militaires identifiés.
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Sanctions concrètes, y compris unilatérales si nécessaire, ciblant les individus et entités responsables.
Les sanctions doivent être graduées, sectorielles et viser les décideurs, les fournisseurs d’équipements militaires, les entreprises impliquées dans l’occupation, et les entités bancaires facilitant les transferts liés aux opérations militaires.
7. Nous exigeons du gouvernement belge qu’il agisse immédiatement pour garantir l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza, en mettant en place – avec d’autres États et via l’Union européenne – un corridor officiel qui brise le blocus illégal imposé par Israël.
Ces mesures ne sont pas des caprices rhétoriques : elles s’inscrivent dans une stratégie politique et juridique cohérente visant à protéger la vie humaine et à restaurer un minimum de droit et de dignité. Elles répondent à l’urgence de la situation et à l’obligation de prévenir les crimes internationaux.
Au-delà des mesures immédiates, nous demandons une stratégie publique et durable :
Mise en place d’un comité parlementaire d’enquête sur les relations bilatérales Belgique-Israël depuis 2000, portant sur la coopération militaire, les ventes d’armes, les formations policières et les projets universitaires cofinancés.
Création d’un fonds d’aide d’urgence pour les Palestinien·nes vivants en Belgique, accessible sans condition administrative.
Ces propositions s’inscrivent dans une logique d’État de droit et de responsabilité démocratique : la politique étrangère doit être soumise à des contrôles et à la transparence, surtout lorsque des vies sont en jeu.
Appel à la société civile belge
- Nous appelons l’ensemble des forces sociales, syndicats, organisations étudiantes, associations des droits humains, et citoyen·ne·s à :
- Exiger de nos parlementaires des prises de position publiques et l’ouverture de motions contraignantes.
- Soutenir juridiquement les victimes et les témoins, et documenter les violations par des collectifs d’enquête indépendants.
La Belgique peut et doit reprendre la main sur sa politique étrangère : elle n’a pas à se contenter d’être spectatrice quand ses citoyen·ne·s sont menacé·e·s et quand l’ordre international est bafoué.
Nous pouvons pointer la responsabilité des dirigeants. Mais soyons honnêtes : le silence, c’est aussi le nôtre.
Chaque fois que nous détournons le regard, que nous nous contentons de déclarations indignées sans exiger d’actes, que nous laissons nos responsables politiques agir comme si de rien n’était, nous renforçons cette complicité.
Le problème n’est pas seulement « là-bas », il est ici. Dans nos choix, nos votes, notre passivité. Sommes-nous prêts à accepter d’être les spectateurs d’un génocide ?
Que peut vouloir dire agir ?
Agir, ce n’est pas seulement descendre dans la rue une fois. C’est se demander ce que chacun·e peut faire pour interrompre la normalité de cette complicité.
Les syndicats peuvent réfléchir : peut-on travailler comme si de rien n’était, quand nos impôts financent des armes, quand nos ports et aéroports servent à la logistique de la guerre ?
Les universités peuvent s’interroger : à quoi servent nos savoirs, si nous collaborons encore à des recherches avec ceux qui fabriquent des bombes ?
Les citoyen·ne·s peuvent se demander : quelle est la valeur de nos vies confortables si elles reposent sur l’indifférence au massacre d’autres vies ?
Nous ne donnons pas de recettes toutes faites. Nous ne disons pas : « faites ceci, faites cela ».
Nous disons : ouvrez les yeux, interrogez vos vies, vos choix, vos institutions.
Car un bateau intercepté dans les eaux internationales, ce n’est pas seulement une attaque contre des passager·e·s. C’est une mise en accusation de notre monde, de nos États, de nos consciences.
Et la question, celle qui reste suspendue, est simple :
jusqu’où accepterons-nous de regarder ailleurs ?
La dignité avant la realpolitik
Nous n’acceptons plus qu’on normalise l’inacceptable. Il ne s’agit pas de jouer la surenchère : il s’agit de poser des actes conformes au droit, à l’éthique et à l’humanité. La fermeture d’une ambassade, la suspension de coopérations, la reconnaissance politique d’un crime ne sont pas des gestes symboliques vides ; ce sont des leviers matériels et juridiques qui peuvent faire la différence entre la vie et la mort, entre l’impunité et la responsabilité. La Belgique a des obligations internationales et des marges de manœuvre. Qu’elle les utilise, maintenant.
Signataires :
- Saidi Nordine, Bruxelles Panthères & Mouvement Citoyen Palestine
- Mouhad Reghif, Bruxelles Panthères & Mouvement Citoyen Palestine
- Daniel Vanhove, Observateur, Auteur, Mouvement Citoyen Palestine
- Malika Hamri, citoyenne, Tayyâr Magazine
- Julia Galaski, membre du Collectif des Madrés et de l’UPJB
- Ait Ahmed Lahcen, citoyen
- Milady Renoir, poétesse anti-impérialiste
- Marianne VL Koplewicz, Éditrice
- Issam Matchikh, Psychiatre
- Nathalie Preudhomme, , enseignante, Mouvement Citoyen Palestine
- Khalid Derouich, Mouvement Citoyen Palestine
- Ylva Berg, citoyenne, Resilience Movement
- Olivier Martin, citoyen de Saint-Gilles
- François Clarinval, Dramaturge
- Lucie Cauwe, journaliste
- William Donni, travailleur social et citoyen engagé
- Hicorne Michèle, signataire en tant que citoyenne belge
- Abdoulaye Hama Aminata
- Viejo Zapico Nadia, je signe en tant que citoyenne
- Amélie Daems, citoyenne
- Marianne Stasse
- Marie Darah citoyen•ne engagé•e
- Hélène Giustizia citoyenne engagée
- Laetitia Gruau
- Elias Preszow, membre de l’Union des Progressistes Juifs de Belgique (UPJB)
- Camille Weale, citoyenne
- Paola Stévenne, Réalisatrice
- Laurence Nazé, citoyenne engagée et militante du droit à une vie digne pour toustes
- Dorothée Van Biesen, plasticienne et enseignante
- Cherifi Toufik, citoyen
- Julie Menuge, Artiste / Designer / Textile / Mode
- Camille Bakkali
- Jenifer Rodriguez, citoyenne (dégoûtée et effrayée)
- Faïza Hirach, militante syndicale antiraciste
- Jeanne Dandoy, citoyenne engagée
- Alexis Julémont, citoyen
- Audrey Marsin, citoyenne
- Zoubida Mouhssin, citoyenne
- Camille de monge, citoyenne
- Eve Jadot, citoyenne
- Sara Selma Dolorès, metteuse en scène et comédienne
- Olivier Bony, acteur
- Didier Devriese, thérapeute et chercheur à l’ULB
- Véronique Clette-Gakuba, Docteure en sociologie UMons-ULB
- Milou Carlier, citoyenne
- Nicha Mbuli, citoyenne antiraciste
- Céline Beigbeder, citoyenne
- Silvia Guerra, citoyenne
- Anne Piccin, citoyenne
- Cécile Goossens, citoyenne
- Nadia Echadi, enseignante et citoyenne solidaire
- Sébastien Bury, citoyen
- Anne-Cécile Vandalem, directrice artistique DAS FRAULEIN KOMPANIE
- Julie Goldsteinas, citoyenne
- Tatiana Bohm, citoyenne
- Virginie Dubois, collectif citoyen de l’Entre Sambre et Meuse : Esem4Palestine
- Pierrick De Luca, citoyen
- Gabor Tverdota, citoyen engagé
- Cecile Guypen, citoyenne solidaire
- Pascale Assoignon, citoyenne ordinaire, membre du Gang des vieux en colère de Couvin et du collectif ESEM4Palestine
- Anne Marsaleix, citoyenne engagée
- Marie-Laurence Squevin, citoyenne engagée et membre du Gang des Vieux en colère de l’Entre-Sambre et Meuse
- Pascale Corbeel, citoyenne
- Céline Laffineur, citoyenne engagée
- Nancy Stauft, citoyenne
- Laurence Meessen, citoyenne engagée
- Leila, collectif « La Bonne Poire » (collectif anti-patriarcal bruxellois)
- Alice Lopez, citoyenne
- Gilles Delfosse, citoyen
- Laïla Boulbayem, citoyenne
- Benoît Hale, citoyen
- Solenne Fierens, citoyenne
- Laurence Vielle, citoyenne
- Valter Lurlaro, citoyen
- Carline ALBERT, citoyenne
- Saleha Ammi, Plateforme Charleroi Palestine
- Stéphanie Marlière, citoyenne et assistante sociale
- Luc Malghem, auteur
- Alice Michelle, citoyenne engagée
- Franceschi Sandrine, citoyenne engagée
- Vella Marie-Rose, Réalisatrice, animatrice 2D/3D, artiste vidéo, infographiste multimédia, citoyenne engagée contre le génocide palestinien
- Aline Fernande, citoyenne
- Ghislaine Weissgerber, citoyenne
- Walgraeve Corinne, citoyenne
- Isabelle Stengers, philosophe
- Brigitte Challande citoyenne engagée, autrice depuis Octobre 2023 des chroniques quotidiennes « Gaza Urgence Déplacé.e.s »
- Suzanna Bauer, citoyenne
- Ludovic Barth pour la Clinic 0rg@sm Society
- Etienne Mathot, citoyen
- Alain Loriaux, citoyenne
- Jules Ernoux, citoyen
- Sarah Avril, citoyenne
- Laila Errahmouni, citoyenne
- Laurette Vankeerberghen, citoyenne
- Guillermo Kozlowski, Philosophe
- Pauline Fonsny, réalisatrice
- Maroussia Toungouz Névessignsky, membre de l’UPJB
- Thierry Müller, retraité activiste, ex-comédien et acteur du secteur culturel
- Cécile Rugira, militante féministe et anti raciste
- Sève I.V. Janssen, Auteure et directrice de BNA-BBOT
- Céline Squevin, citoyenne
- Marolito, artiste
- Laurie-Anne Vanbléricq, Coordinatrice de la CCTA, chambre des compagnies de théâtre adulte
- Natalie Rigaux, Professeure émérite UNamur
- Nolwenn De Couesnongle, citoyen
- David Jamar, sociologue UMons
- Renaud-Selim Sanli est éditeur et libraire chez Météores
- Léïla Duquaine, citoyenne
- Doulo Kandé, citoyen
- Coline Geisen, citoyenne
- Florent, Le Collectif Wow !
- Florent Barat, citoyen engagé
- Frederique Dolphijn, citoyen
- Ayoub Matchchikh, étudiant
- Marge Fauvelle, démographe
- Nicole Grégoire, collaboratrice scientifique ULB
- Julien Vanhove
- Micheline Cleeremans
- Nikita Imambajev, fondateur d’Alohanews
- Benjamin Grognard, bénévole chez Alohanew
- Sandrine Thonon, Agent d’accueil CPAS et citoyenne engagée
- Samantha Smith Vicat, citoyenne
- Esther Kouablan, militante
- Pierre Huyghebaert, enseignant, graphiste
- Sara Tassi, citoyenne
- Louisa Kara, citoyenne
- Raphaëlle Bruneau, comédienne
- Marie-Chantal Misson, Gang de l’Entre Sambre et Meuse
- Vincent Liben, musicien
- Nathalie Vanderlinden, citoyenne
- Azhar Reghif, citoyenne et juriste
- Thierry Decuypere, enseignant Faculté d’architecture de l’ULB
- Clara Gatugu, citoyenne engagée
- Mirko Drag Popovitch
- Eve Giordani, citoyenne engagée
- Géraldine Brausch, enseignante et citoyenne
- Bilal.Robin Meerbergen, citoyen
- Bernard Dutrieux, Travailleur social – Conseiller CPAS
- Ahmed Frassini, journaliste – PAL CLUB – BELGIQUE
- Christine Pierard, citoyenne défendant les droits humains
- Jonathan Ficapal Gallego, citoyen
- Elise Delhaise, Citoyenne belge
- Mia De Vos
- Emilie Martens
- Alexis Zimmer – Historien, ULiège
- Marge Fauvelle, Démographe
- Marie France Deprez, Citoyenne -Schaerbeek
- Loubna Berger
- Delphine Beaumont
- Nathanael Fulleringer
- Daphné Twiesselmann, citoyenne engagée
- Lermusiaux Monique, Citoyenne pensionnée militante syndicale
- Barbara Beuken, militante pour la culture et les droits humains, psychologue
- Margaretha Piette, 1050 Ixelles, citoyenne belge et kinésithérapeute à la retraite
- Juliette Callebaut, citoyenne et artiste engagée
- Aït Jeddig Fatima, citoyenne
- Henri Van Nieuwenhoven, citoyen belge
- Stephanie Pierard, citoyenne
- Yasmine Kassari
- Sophie Picard
- Annabelle Giudice, citoyenne enragée
- Mohamed Msaddaq
- Denis Toisoul, citoyen
- Youssef El Hamraoui, citoyen engagé
- Mahdiya El-Ouial
- Bouzian Hannan, citoyenne belge et juriste
- Marc Mawet, architecte, professeur ULB
- Jérôme Branders, citoyen
- Maria Lagana, citoyenne engagée
- Pauline Dujardin, Travailleuse sociale communautaire
- Guillaume Périlleux, économiste UMons
- Alessandra Barzini citoyenne engagée
- Anne Mortiaux, citoyenne
- Marlier Rose
- Olivier Bourez, Atelier Matador Factory
- Othman Faysal, citoyen engagé
- Verbist Léna, citoyenne
- Eva Rousseau, artiste de théâtre
- Silke Van Herrewegen, Solidaire Moeders van Brussel
- Hélène Marcelle, citoyenne
- Nina Welcomme
- Pierre Deruisseau, citoyen engagé
- Anne Vandermeulen, citoyenne
- Jean-Noël Delplanque, Militant syndical
- Dominique Verhaeren, citoyenne activiste
- Eve Bonfanti, Compagnie La Fabrique Imaginaire
- Yves Hunstad, Compagnie La Fabrique Imaginaire
- Vella Graziella. Anthropologue UMons
- Tristan Jospin, artiste et citoyen engagé
- Miguel Huenaert
- Xavier Lelion, architecte
- Marie-Anne Delahaut, Collectif Gaza-Palestine.org
- Quentin Nicolaï, citoyen engagé
- Crickx Carine Fatima
- Jeanne Galet
- Ines Moudib, citoyenne
- Léa Dalibard, citoyenne
- Valérie Van Soens, citoyenne engagée pour la paix
- Sarah Vandecasteele, Psychologue
- Athane Adrahane, philosophe, citoyenne
- Leawsane, parolier militant et artiste peintr
- Youri Mora, membre de l’Union des Progressistes Juifs de Belgique
- Samira Agebly, citoyenne
- Mhammed El Moudni
- Sandrine Eloy, citoyenne
- Deborah Kupperberg, fonctionnaire féministe
- Upraity Mandakini, citoyenne engagée
- Anne-Sophie Costenoble
- Yoan Cecco
- Nakaa Radhia, citoyenne
- Laurence Lamisse, citoyenne engagé
- Brausch Marie Paule, citoyenne
- Boubekeur Asma
- Chalal Louiza
- Delporte Jacques
- Huenaerts Miguel
- Dehaen Michèle, militante syndicale et féministe
- Sbaï Tangi
- Olivia Lemmens, citoyenne
- Maïa Chauvier
- Daniel Linze
- Cedric D. Tolley, sociologue
- Nadia Boumazoughe, citoyenne
- Gilles Smedt, citoyen
- Lisou De Henau, citoyenne
- Nawal Lamrani
- Marieaurore d’awans
Organisations :
- Bruxelles Panthères
- Librairie Météores
- Collectif Esem4Palestine
- Chambre des Compagnies de Théâtre Adulte ( CCTA )
- Resilience Movement
- « La Bonne Poire »
- Plateforme Charleroi Palestine
- Mouvement Citoyen Palestine
- Collectif « Ni Jumet Ni Ailleurs »
- Collective Les Sous-Entendu•es
- Collectif Bruxelles Bagarre Club
- Medeber Teatro
- Palestine Solidarity Network – Collectif de travailleur.euses au sein de la VUB militant pour le boycott académique d’Israël
- La Collective Cargo X asbl
- POUR (www.pour.press)
- Le Collectif #avectoigaza des Équipes Populaires Luxembourg
- Humanity Call For Palestine
- Action Palestine Namur
- Zonneklopper asbl
- IRRUPTION Media (asbl)
- asbl Hope Forever
- Arc Culture Asbl

Peut-on signer ?
Bonjour,
Merci pour votre engagement et pour tout ce que vous faites.
Je joins volontiers ma signature à cet appel.
D’avance merci,
Sandrine Eloy, citoyenne
Je signe!
Citoyenne
Citoyenne
Sans commentaire
Tout notre soutien et sympathie pour les courageuses personnes qui ont accompagné la flotilla pour casser l’embargo que l’entité sioniste impose aux palestiniens sur toute la terre de la Palestine
Free Palestine
citoyenne
Inadmissible d’avoir intercepté des pacifistes qui veulent juste aider des enfants et aduletes
Citoyenne
Je suis solidaire et je suis contre le génocide
Démarche citoyenne
Je veux signer aussi !
Free Palestine
FREE PALESTINE ✊🏽 🇵🇸
Il y vas de votre DEVOIR comme représentant de la Belgique de défendre les citoyens de la flotille qui son venu PACIFIQUEMENT
REAGISSER BON SANG
C est inacceptable,inadmissible que ce soit disant gouvernement soit complice et
Continue a conclure des affaires avec ses BARBARES DE SIONISTE.
Et qu il continuent a envoyer des arme.
Est t il normale qu une employée de la commission EUROPEENNE ce permet de brandir un drapeau Israëlien
Alors qu il ce passe un GENOCIDE ET QUE SES MINABLES ET LACHES AFAME TOUTE UNE POPULATION
J EXIGE en tant que citoyenne
Des actions concrètes et immédiates
Sachez que le peuple ne lâcheras RIEN
Vous êtes responsables et coupable par votre innaction
Nous sommes asbl Hope Forever aide aux réfugiés, migrants, sans-abri, sans-papiers et toutes autres personnes vulnérables. En collaboration avec organisation Palestine Refugees For Dignity aussi organisateur de la Flotilla.
je signe!!!!!
Citoyenne, je signe !!
Nous signons aussi
Olivia Lemmens (citoyenne)
Maïa Chauvier
Tout notre soutien !
Nous sommes arrivés au point de non retour, toute la confiance du peuple auprès du gouvernement est désormais comprise.
Il est grand temps que l Etat prenne ses responsabilités au plus vite.
La rue est en colère.
Citoyenne
Je signe aussi. (Citoyenne)
Tous ensembles.
Free Palestine
Je signe
Je signe.
Je signe aussi
En tant que Citoyenne
Lisou De Henau
Je signe la petiton, car cela ne peut arriver
Etre complice, par le silence, d’un génocide mondialement connu est-il possible pour moi ? Non. A moins de ne plus pouvoir me regarder dans le miroir de l’histoire.
Merci à tous ceux qui ont le cran de bouger, mettre en place des actions, secouer les consciences… en nous associant à votre combat, vous nous permettez de ne pas rester des monstres