En cette date cruciale, nous sommes aux côtés des victimes, des activistes, et de toutes celles et ceux qui luttent pour l’égalité et la fin de l’impunité. Leur combat est notre combat.
La police, bras armé de l’État, est la pierre angulaire d’un système raciste qui opprime, discrimine et tue. On nous dit que le racisme de la police est « difficile à prouver », mais c’est une blague. C’est un mensonge pour masquer l’évidence : ce racisme est encrée dans l’ADN même des institutions, dans leur formation, leur culture et leur fonction. Il est systémique, normal, accepté et invisibilisé par ceux qui en bénéficient.
Le racisme des flics n’est pas un accident isolé ou un préjugé individuel. C’est un réflexe institutionnel, une reproduction de rapports de domination raciale enracinés dans un passé colonial. La police n’est pas neutre. Elle est un outil qui assure l’ordre social, qui protège ceux qui dominent, qui réprime les populations racialisées. Ce racisme n’est ni circonstanciel ni excusable, il est l’expression de la domination dans sa forme la plus brutale.
Le racisme n’est pas un réflexe biologique, c’est une construction culturelle. Ce n’est pas un hasard si la police réprime plus violemment les Arabes et les Noirs. Quand un policier fait sa ronde dans un quartier populaire, ce n’est pas juste un agent de l’État qu’il incarne, mais un héritier d’une logique d’oppression. Cette hiérarchie raciale qu’il perpétue est invisible pour lui, mais elle est bien réelle. C’est la réalité quotidienne des populations Noirs et Arabes.
Dire qu’il est « difficile à prouver » sert à protéger un système raciste qui n’a jamais cessé de l’être. La police, la LDH, et toutes ces institutions prétendent ne pas voir ce racisme, car l’admettre briserait leur légitimité. Mais cette absence de preuves visibles est le fruit d’une volonté de cacher un système raciste, pas de son absence. La violence policière, les contrôles au faciès, tout cela fait partie d’un mécanisme de répression systématique qui touche des milliers de personnes racialisées au quotidien.
La police ne nous protège pas, elle nous opprime. Elle n’est pas un garant de la justice, mais un bras armé d’un système raciste et inégalitaire. Ce système doit être abattu. Le racisme au sein des forces de l’ordre n’est pas un accident, c’est la norme. Il est temps d’en finir avec cette institution, d’exiger sa dissolution et de construire une société véritablement égalitaire, sans racisme d’État, sans oppression.
Pour la fin du racisme d’État et de la police.
Nordine Saïdi Bruxelles Panthères « La liberté, la justice et l'égalité, par tous les moyens nécessaires ! » Malcolm X Mouvement Citoyen Palestine « L'égalité ou rien » Edward Said
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