Maradona, un dribble contre le purisme intersectionnel

Traduction du texte de Jose Romero-Losacco faite par Libra Sphera

Maradona, un dribble contre le purisme intersectionnel
Je n’aime pas me joindre aux épitaphes publiques, celles qui abondent sur les réseaux sociaux lorsqu’une célébrité décède. J’aimerais penser que ce refus, dans mon cas, est fondé sur la compréhension que la mort et le deuil ne sont pas une question publique, mais une question communautaire, car la mort est également l’une des questions communes, et qui n’échappe pas non plus à la privatisation aux mains de l’industrie funéraire. Cependant, la mort récente de Maradona m’a pris par surprise, non pas à cause de sa mort elle-même, mais parce qu’elle a signifié une révélation des profondes contradictions non assumées par les purismes de ce qui me semble déjà être une sorte de post-modernisme intersectionnel protégé par une rhétorique antiraciste et décoloniale.
Si la mort de Maradona attire mon attention, c’est en raison de ce qu’elle nous montre, je me demande donc pourquoi elle suscite tant de débats, pourquoi il est détestée par certains et idolâtrée par d’autres. Ma première réponse à cette question est inévitablement liée au fait que Maradona était une imposture de gauche, un dribble tant pour ceux qui exercent avec fétichisme le pouvoir que pour ceux qui critiquent avec purisme l’ exercice de ce pouvoir. Je parlerai de ce dernier, les autres nous les connaissons déjà.

Quelques heures après l’annonce de sa mort, les réseaux sociaux ont provoqué une avalanche de commentaires de la part de ceux qui ressentent cette mort comme la leur, mais en même temps il y a eu ceux qui, à partir de certains féminismes, se sont rapidement consacrés à montrer l’obscurité de Maradona, si machisme, misogynie. Avec les arguments pontificaux, ils évitent le clair-obscur, mais dans leurs arguments il y a une vérité aussi irréfutable qu’abstraite. Bien sûr, ces deux visions du même être humain étaient le bouillon parfait pour un débat complexe.

Quelques heures après l’annonce de sa mort, une avalanche de commentaires s’abattit sur les réseaux sociaux de ceux qui ressentirent cette mort comme la leur mais aussi depuis le champ des féminismes tendant à démontrer l’obscurité de Maradona si machiste, si misogyne. Avec des arguments pontifiants qui évitent les clair-obscurs dans lesquels habitent pourtant une irréfutable vérité abstraite. Bien sûr ces deux visions contraires d’un même être humain forment un bouillon parfait pour un débat complexe.

Une référence du mouvement antiraciste et féministe décolonial comme Yuderkis Espinosa met en évidence des questions fondamentales pour ce débat « vivre la contradiction et être du côté du peuple, toujours, toujours ».

Pleurer comme les mères du bidonville qui ont l’impression d’avoir perdu un enfant… C’est la limite où se précise avec clarté ce lieu inhospitalier et aporétique de l’intersection. C’est là que ceux qui ne le voient que de l’extérieur, de l’autre côté de la ligne qui fragmente le monde en « nous » de la conscience claire et « le reste » – inconscient, sombre, sale, contaminé »… Ce « reste » – qui est la majorité – sont les mêmes condamnés que toujours, eux, nous, les contaminés, le peuple… Ceux qui pleurent le fils voleur, délinquant, mâle – peu importe – avec l’odeur du peuple… Maradona ».

Mon opinion (masculine comme quelqu’un me l’a suggéré), ce que j’apprends de ces mots, c’est que ceux qui présument de la netteté idéologique, évitent d’habiter la contradiction. Comme s’ils étaient des anges, ils ne font que reproduire le racisme/classisme de la classe moyenne, celui avec lequel les mères du bidonville sont punies lorsqu’elles pleurent leur fils délinquant sortent les attitudes convenues et lui rappellent qu’il était un criminel. Car ceux qui sortent pour crucifier un être humain qui, comme l’a dit le commentateur sportif Alex Candal, était mort depuis longtemps, ce que Candal ne sait pas ou feint de ne pas savoir est qu’il est plus vivant que jamais.

Maradona ou comme beaucoup d’autres qu’ils tentèrent de tuer, Gandhi édulcoré par les Anglais, le Mandela héros de ceux qui l’ont auparavant qualifié de terroriste, mais Maradona leur a échappé, a utilisé la gauche pour briser leurs ceintures sclérosées par le fétichisme.

Ceux qui pleurent ensemble et avec le peuple n’ignorent pas que D10 avait un côté sombre, mais comme la mère pleure son fils parce qu’il est à elle, beaucoup pleurent Maradona.

Je dois dire que ce qui m’a incité à écrire ces lignes sont les paroles de Richy Villegas, un bon ami de Chavez et du Venezuela. Il me fit voir que ceux qui, aujourd’hui, sortent pour mettre le doigt dans l’ombre de Maradona, le font de la même manière que certaines gauches interviennent dans la réalité politique latino-américaine. Grâce à Richy, je me suis immédiatement souvenu qu’au moment scatologique du coup d’État en Bolivie, il y a un peu plus d’un an, de nombreuses voix qui proclament aujourd’hui « détester le macho » issu du bidonville, sont sorties avec le même ton liturgique pour justifier un coup d’État, puisqu’il a été provoqué par le macho Evo Morales lui-même.

Au nom de je ne sais quel féminisme se banalise un coup d’État, et un an plus tard, la douleur de ceux qui pleurent Maradona se banalise. Il s’agit de plus de la même chose, de parler au nom de l’ordinaire, quand ils parlent de la mort en tant que chose publique, en privatisant l’expérience de vie d’une personne en la dépouillant de toute historicité, et le plus problématique de tout cela, en faisant preuve d’un internationalisme abstrait. C’est pourquoi ils ne comprennent lorsque Houria Boutledja, citant Olivier Pironet parlant du « chevelu » en soulignant que Le génie du football argentin Diego Maradona vient de mourir. Pour lui rendre hommage est ressorti de derrière les fagots un rôle sur ses engagements socialistes et anti-impérialistes – sans oublier son soutien à la Palestine -, qui étaient des exceptions dans l’univers du ballon rond. Q.E.P.D ′′ Pibe de Oro “

Ils ne peuvent pas le comprendre parce que leur critique est du purisme moraliste, sinon ils pourraient se rendre compte que la véritable intersectionnalité implique d’historiser la lutte, et comprendraient ainsi que la citation de Houria Boutledja n’est pas abstraite et que souligner l’attachement de Maradona à la cause palestinienne, et non son machisme, c’est se mettre face à la lettre écrite par Macron, dans laquelle il n’hésite pas à faire référence à la relation prolétaire entre Castro et Chávez. Comme le dit Richy, le débat sur le Diego est différent, « parce que ce qui fait débat est la position de certaines féministes qui, au moment de la mort de Diego, ne veulent pas sympathiser avec le sentiment populaire mais, au contraire profiter de la situation pour signaler, fondamentalement au le machisme, la pédophile, la misogynie de Maradona.

Maradona est une figure polémique, non pas pour les drogués, les pédophiles ou les misogynes, ils abondent et le monde n’est pas horrifié, au contraire même les hommages sont faits, mais parce que Maradona dérangeait ceux qui détiennent et fétichisent le pouvoir, Parce qu’il était du Sud. Si Maradona avait été un Anglais, un admirateur de Ronald Reagan et un membre emblématique des Beatles, personne ne crierait aux quatre vents les vérités obscures de Maradona. Si ce fait n’est pas détecté, l’exemple est réel, lorsqu’il s’agit de John Lennon abandonnant sa première femme enceinte, l’icône pop de la génération de Woodstock, vingt ans s’écoulèrent avant qu’il ne parle à son fils. Nous verrons le 8 décembre prochain lors de la commémoration de son assassinat si l’intersectionnalisme abstrait parle de Lennon. Laissons Lennon tranquille un moment, le moment viendra d’écrire sur lui, je tiens maintenant à souligner l’incroyable symétrie avec laquelle on parle de Maradona et d’Evo morales depuis l’intersectionnalisme abstrait, il s’agit de pur moralisme (et nous savons déjà ce que cela a de réactionnaire), au point qu’on a laissé des commentaires sur les réseaux sociaux qui invitent « à faire un bilan critique de la figure de Maradona », vraiment ? En continuant avec Yuderkis, demanderais-tu à cette mère de faire un bilan critique sur la figure de son fils pendant que son corps est encore chaud ? En ce sens, je m’en tiens à ce qu’a dit Adriana Carrasco : « Pourquoi le machisme de Maradona produit-il autant de rejet des féministes ? Pourquoi le pillage structurel causé par Mauricio Macri et la bande de fugitifs en série produit-il moins de rejet en termes féministes, et le pillage de l’État n’est même pas lu comme une violence machiste ? Mauricio Macri et les fugitifs ont-ils abandonné des enfants ? Nous ne savons pas. Ont-ils consommé de la prostitution adolescente ? Nous ne savons pas. Ils ne sont pas racialisés, c’est ce que nous savons ».

Comme le dirait Mario Moreno, ce n’est pas la même chose d’être un violeur racialisé, un violeur au sommet du complexe hiérarchique du monde moderne, ce n’est pas la même chose d’être un mineur non accompagné accusé d’agression sexuelle que d’être Placido Domingo, ce dernier a le privilège du doute, de la défense légitime, de la présomption d’innocence, mais si vous êtes un MENA (mineur non accompagné) rien de tout cela n’existe, vous êtes coupable avant que cela ne soit prouvé, vous n’irez pas en procès en liberté parce que votre dangerosité est considérée comme acquise. Ce n’est pas la même chose d’être Maradona que d’être Bill Clinton.

Il convient donc de mettre en contraste le gentleman de la FIFA, Pelé, d’origine modeste, qui a préféré être l’oncle Tom de la mafia que Maradona a choisi de dénoncer, une décision qui lui a valu un traitement exemplaire de la part de la presse mondiale, surtout en ce qui concerne les dénonciations de son ancien partenaire, le Brésilien Xuxa. Mais bien sûr, Pelé ne fait pas de bruit, il ne représente pas une menace, il est l’image du pauvre homme qui réalise son rêve de s’insérer dans les cadres d’une élite qui les méprise tous les deux au fond. Le Brésilien, une attraction du cirque, Maradona, un type agaçant, qu’il fallait détruire, et bien sûr, il y avait et il y aura de nombreuses raisons à cela.

Maradona, una gambeta para el purismo interseccional

No me gusta sumarme a los epitafios públicos, a esos que abundan en las redes sociales cuando muere una “celebrity”, quiero pensar que esta negativa en mi caso va de entender que la muerte y el duelo no son cosa pública, sino comunitaria, porque es también la muerte uno de los comunes, por cierto de los que tampoco escapa a la privatización en manos de la industria funeraria. Sin embargo, el reciente fallecimiento de Maradona me ha tomado por sorpresa, pero no por su muerte en sí, sino porque ha significado una revelación de las profundas contradicciones no asumidas por los purismos de lo que ya me viene pareciendo una suerte de posmodernismo interseccional amparado con una retórica antirracista y decolonial.

Si la muerte de Maradona llama mi atención es por lo que nos muestra, para ello me pregunto por qué causa tanto debate, por qué es detestado por unos e idolatrado por otros. Mi primera respuesta a esto tiene que ver inevitablemente con que Maradona fue una zurda impostura, fue una gambeta tanto para quienes ejercen fetichistamente el poder, como para esos que ejercen puristamente la crítica a ese ejercicio del poder. Y es de estos últimos de los que quiero hablar, los otros ya los conocemos.

Horas después de conocida la noticia las redes sociales resultaron en una avalancha de comentarios por parte de quienes sienten esta muerte como suya, pero al mismo tiempo no han faltado quienes, desde algunos feminismos, rápidamente se dedicaron a mostrar la oscuridad de Maradona, si machismo, misoginia. Con argumentos pontificios evitan los claroscuros, pero en sus argumentos habita una verdad tan irrefutable como abstracta. Por supuesto estas dos visiones de un mismo ser humano fueron el caldo perfecto para un complejo debate.

Referencias del movimiento antirracista y del feminismo decolonial como Yuderkis Espinosa señalaban cuestiones fundamentales para este debate, por ejemplo,  “Vivir la contradicción y estar del lado del pueblo, siempre, siempre. Llorar con las madres de la villa que sienten haber perdido un hijo… Este es el límite en donde queda claro ese lugar inhóspito, aporético, gris de la intersección. Aquí es donde sabemos quienes solo la ven desde afuera, desde el otro lado de la línea  que fragmenta el mundo en el “nosotrasc las de la consciencia clara y “el resto” – inconsciente, oscuro, sucio, contaminado”… Ese “resto” – que son mayoría- son las mismas condenadas de siempre, ellas, nos-otras, las contaminadas, las pueblo… Las que lloran al hijo ladrón, delincuente, macho – da igual- con olor a pueblo… Maradona”

En mi opinión (masculina cómo alguien me sugirió) lo que aprendo de estas palabras es que quienes presumen pulcritud ideológica, eluden habitar la contradicción. como si de ángeles se tratase no hacen más que reproducir el racismo/clasismo de clase media, ese con el que se castiga a las madres del pueblo cuando al llorar por su hijo delincuente salen buenas costumbres y le recuerdan que éste era un criminal. Porque aquello que no entienden quienes salen a crucificar a un ser humano que, como dijera el comentarista deportivo Alex Candal, estaba muerto hace mucho tiempo, lo que no sabe Candal (o no quiere saber) es que esta más vivo que nunca. A Maradona como a muchos otros lo intentaron matar, como lo han hecho con un Gandhi edulcorado por los ingleses, el Mandela héroe de quienes antes lo ficharon como terrorista, pero Maradona les fue esquivo, uso la zurda para quebrar sus cinturas esclerotizadas por el fetichismo.

Quienes lloran junto y con el pueblo no ignoran que D10s tenía su lado oscuro, pero como la madre llora a su hijo porque es suyo, muchos y muchas lo hacen por Maradona.

Debo decir que lo que me ha impulsado a escribir estas líneas fueron las palabras de Richy Villegas, un buen amigo en Venezuela, si la de Chávez. Fue él quien me hizo ver que quienes hoy salen a poner el dedo en las sombras de Maradona, lo hacen de la misma manera a como se interviene desde ciertas izquierdas en la realidad política latinoamericana. Gracias a Richy recordé inmediatamente cómo en el momento escatolólogico del golpe de Estado en Bolivia, hace poco más de año muchas de las voces que hoy proclaman “detestar al macho” villero, salieron con el mismo tono litúrgico a justificar un golpe de Estado, ya que este era provocado por el propio macho Evo Morales.

En nombre de no se que feminismo se banaliza un golpe de estado, y un año después se banaliza el dolor de quienes lloran a Maradona. Se trata de más de lo mismo, hablar en nombre de lo común, cuando hablan de la muerte como algo público, privatizando la experiencia vital de una persona al despojarla de toda historicidad, y lo más problemático de todo ello, haciendo gala de su internacionalismo abstracto. Por eso no comprenden que Houria Boutledja, citando a Olivier Pironet hable del pelusa señalando que ′El genio del futbol argentino Diego Maradona acaba de morir. Para rendirle homenaje, se desprende de detrás de los fagots un papel sobre sus compromisos socialistas y antiimperialistas – sin olvidar su apoyo a Palestina -, que eran excepciones en el universo del balón redondo. Q.E.P.D ′′ Pibe de Oro “.

No pueden comprenderlo porque su crítica es solo purismo moralista, de lo contrario podrían caer en cuenta que la verdadera interseccionalidad implica historizar la lucha, así quizás comprendan que la cita de Houria Boutledja no es en abstracto, quizás se enteren que resaltar el compromiso de Maradona con la causa del pueblo palestino, y no su machismo, es un ponerse delante de la carta escrita por Macron, en la que no dudo en hacer referencia de la relación del villero con Fidel Castro y Hugo Chávez. Por que como dice Richy el debate sobre el Diego es otro, “porque lo que se debate es la postura de algunas feministas para en el momento de la muerte de Diego no empatizar con el sentimiento popular, por el contrario aprovechar la situación para señalar, fundamentalmente al Maradona machista, al Maradona pederasta, al Maradona misógino”

Y es que Maradona es una figura polémica no por drogadicto, pederasta o misógino, de estos abundan y el mundo no se horroriza, todo lo contrario hasta homenajes se les hacen, sino porque Maradona molestaba a esos que detentan fetichistamente el poder, porque era villero, porque era del sur. Si Maradona hubiera sido inglés, admirador de Ronald Reagan y miembro emblemático de los Beatles, nadie estaría gritando a los cuatro vientos las verdades oscuras de Maradona. Si no han pillado la cuestión, el ejemplo es real, se trata de John Lennon, quien abandonó a su primer hijo, el icono pop de la generación de Woodstock abandonó a su primera esposa cuando esta estaba embarazada. pasaron casi dos décadas para siquiera hablar con su hijo. Ya veremos el próximo 8 de diciembre cuando sea el aniversario número 40 de su asesinato si el interseccionalismo abstracto sale a condenar la figura de Lennon.

Pero dejemos a Lennon en paz un rato, ya vendrá el momento de escribir sobre él, me interesa ahora resaltar la increíble la simetría con la que se habla de Maradona y de Evo morales desde el insterseccionalimo abstracto, y es que se trata de puro moralismo (y ya sabemos lo que esto tiene de reaccionario), al punto de que se han dejado ver comentarios por las redes sociales que invitan “hacer un balance crítico de la figura de Maradona”, ¿de verdad? Siguiendo con Yuderkis, ¿le pedirías a esa madre villera que hiciera balance crítico sobre la figura de su hijo mientras aún está caliente su cadáver? En este sentido, me quedo con lo señala Adriana Carrasco: “¿Por qué produce tanto rechazo a las feministas el machismo de Maradona? ¿Por qué produce menos rechazo en términos feministas el despojo estructural que causó Mauricio Macri y la banda de fugadores seriales de divisas, y no se llega a leer como violencia machista el saqueo del Estado? Mauricio Macri y los fugadores, ¿habrán abandonado hijes? No sabemos. ¿Habrán consumido prostitución adolescente? No sabemos. No son racializados, eso sí sabemos.”

Allí está el detalle. cómo diría Mario Moreno, no es lo mismo ser un violador racializado, que un violador en la cima del complejo jerárquico del mundo moderno, como no es lo mismo ser un menor no acompañado acusado de agresión sexual que ser Placido Domingo, este último tiene el privilegio de la duda, legitima defensa, presunción de inocencia, pero si se es un MENA nada de esto existe, son culpables antes de que se demuestre, no irán a juicio en libertad porque su peligrosidad se da por hecho. No es lo mismo ser Maradona que ser Bill Clinton.

Así que vale contrastar al caballero de la FIFA, Pelé, de origen humilde, quien prefirio ser el Tio Tom de la mafia a la que Maradona optó por denunciar, decisión que le ha valido al primero un tratamiento ejemplar por parte de la prensa mundial, sobre todo cuando se trata las denuncias de su expareja, la brasilera Xuxa. Pero es que claro Pelé no hace ruido, no representa una amenaza, es la imagen del pobre que cumple su sueño de encajar en los marcos de una elite que en el fondo los desprecia a los dos. El brasilero una atracción del circo, Maradona un tipo molesto, al que había que destruir, y claro motivos no faltaron, ni faltarán, el pibe los tenia todos.

Al final de cuenta lo importante de todo esto es cómo nos vemos reflejados en ello, es la pregunta que también hace Richy ¿Cómo se posiciona uno decolonialmente ante las contradicciones del Diego?, pregunta fundamental porque en el fondo no se trata de Maradona, sino de lo que la pregunta señala sobre uno mismo, ¿es decolonial, interseccional y antirracista deshistorizar al pibe de villa pobreza?, ¿es pensamiento crítico no binario la crítica moral que es siempre abstracta, que se señala sin asumir, a veces ni de manera retórica, las contradicciones propias de quien emite el juicio? No se trata de una cuestión irrelevante, se trata de una cuestión política.

Por eso rescato las palabras de Georgina Orellano Ammar “Cuándo abandonaremos esa mezquina costumbre de ponerse la gorra rápidamente, celebrar o anular el dolor popular, de subirse al patrullero para dar consejos desde un feminismo tan antipopular  e inhumano… A las que plantean un día como hoy la distancia, celebración o cancelación las prefiero lejos, me permito vivir en la puta contradicción sin individualizar en una persona un problema social que es estructural y cultural.”

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