La police fut créée pour contrôler les pauvres et les classes ouvrières.

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La police fut créée pour contrôler les pauvres et les classes ouvrières.
Par Sam Mitrani
Dans la plupart des discussions libérales sur les récents meurtres de policiers sur des hommes noirs désarmés, il est supposé que la police est censée protéger et servir la population. C’est après tout, ce pour quoi elle a été créée. Si seulement des relations normales, décentes entre la police et la communauté pouvaient être rétablies, ce problème serait résolu. Les gens pauvres sont plus susceptibles d´être victimes de crimes que les autres, si nous suivons ce raisonnement, ils ont plus besoin que quiconque de la protection policière. Peut être y a-t-il quelques mauvaises pommes, mais si seulement la police n´était pas aussi raciste, ou ne menait pas de politiques de fouille corporelle, ou n´avait pas peur des noirs, ou tuait moins d´hommes désarmés, ils pourraient fonctionner comme un service utile dont nous aurions tous besoin.

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Pour la liberté égalitaire de s’exprimer, de contester et de dénoncer le racisme d’état, l’islamophobie, la négrophobie.

« Le mensonge prend toujours l’ascenseur. La vérité, quant à elle, emprunte l’escalier et finit toujours par arriver. » Proverbe kinois.

Pour la liberté égalitaire de s’exprimer, de contester et de dénoncer le racisme d’état, l’islamophobie, la négrophobie.

Dimanche 18 janvier à 13h00 au Pianofabriek, rue du Fort à 1060 Bruxelles.

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Outre les silences de l’école sur l’histoire, reflétant un récit national faisant l’impasse sur les apports de la colonisation, et donc du Congo, doit-on voir dans le refus de reconnaître la parole des Belges d’origine immigré, une continuité avec la politique coloniale dont les logiques ségrégatives refusèrent de penser l’intégration des indigènes dans l’espace social, économique et culturel ?

Contre l’offensive médiatique libérale de grande ampleur visant par la manifestation du 11 janvier à nous détourner des véritables responsabilités et à absoudre la violence des politiques menées par les pays occidentaux.

Pour la liberté égalitaire de s’exprimer, de contester et de dénoncer le racisme d’état, l’islamophobie, la négrophobie.

Maintenant que le temps de « l’émotion » est passé, il est plus que temps de regarder devant nous.
Comment analyser les mouvements massifs qui ont eu lieu, et surtout comment construire notre intervention dans les semaines et mois qui viennent ?

De nombreuses questions seront abordées :

• Quid des responsabilités du drame parisien ? (gouvernements occidentaux, école, médias, prisons…)
• Qui est « Charlie » ? Différentes interprétations des manifestations du 11 janvier ?
• Liberté d’expression ? Pour qui ? Qui en est privé ?
• Comment inciter à dépasser le stade de l’émotion pour passer à la nécessaire réflexion et à l’action concrète de défense des droits fondamentaux ?
• Les musulman.e.s de France, de Belgique (et d’ailleurs en Europe) principales victimes des actes commis par des terroristes se réclamant de l’Islam (multiplication dramatique des actes visant les lieux de culte musulman, etc…). Les événements parisiens vont-ils constituer un frein pour celles et ceux qui luttent légitimement contre l’islamophobie ? Quels sont ces freins ? Comment les dépasser ? …

• L’invisibilité voire la négation de la négrophobie en sociétés occidentales et comment lutter/s’émanciper contre ce phénomène, susceptible d’être réactivé à partir d’amalgames faits entre l’origine africaine du terroriste Amedy Coulibaly et celle de citoyens français et belges d’apparence négro-africaine ?

Il s’agira ce dimanche de se réunir (discussion interactive intervenants – public) pour aborder ensemble ces questions et réfléchir aux perspectives d’avenir et d’articulation de ces luttes légitimes que nous menons contre toutes les formes de racisme et de discrimination.

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Solidariteit met het Griekse volk / Solidarité avec le peuple grec:

Manifestatie voor steun aan het Griekse volk.Afspraak morgen, zaterdag 17/1, om 14u in Brussel aan het Madouplein. Oproep: Juncker, Tusk, Michel, Samaras: wij verwerpen uw besparingsbeleid! In België zijn we volop gewikkeld in de strijd tegen de neoliberale regering Michel. Maar het laat ons ook niet onberoerd dat er chantage en terreur uitgeoefend wordt door … Lire la suite

Les prisonniers politique « indigènes » en Occident

Il sont cinq. Cinq comme les cinq doigts d’une main qui se referme en un poing de colère et de résistance. Le premier, un journaliste écrivain afro-américain, militant des Black Panthers condamné à mort dans un premier temps, est détenu à perpétuité depuis1982. Le second, incarcéré depuis 1976, condamné à deux fois la perpétuité, est … Lire la suite

Mépris de « classe » et humiliation de « race »

Avoir 20 ans dans les quartiers populaires : mépris de « classe » et humiliation de « race »
Par Said Bouamama,

25 novembre 2014

Le mi-mandat de François Hollande a été l’occasion d’une émission télévisée avec le président de la République soigneusement préparée et tout aussi attentivement scrutée par les « experts » et « chroniqueurs » divers en charge d’éclairer « l’opinion ». Les quartiers populaires et leurs habitants ont été les grands absents, tant dans l’émission télévisée elle-même que dans les commentaires de nos chroniqueurs compétents. Pourtant, lors des dernières présidentielles de 2012, les quartiers populaires sont au cœur de la campagne socialiste. « Avec François Hollande, nous avons fait un choix qui n’était pas évident : celui de ne pas vouloir annoncer un « plan gadget » de plus, mais plutôt d’aborder de manière transversale la priorité donnée aux quartiers populaires (1) » déclare par exemple au Monde, Razzy Hammadi, le chargé de la politique de la ville auprès de François Hollande. Pourtant les quartiers populaires connaissent une véritable descente aux enfers depuis plusieurs décennies que les choix économiques de François Hollande confortent et accélèrent. Regardons nos quartiers populaires.

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Journées nationales des prisons 22-29 novembre 2014

Journées nationales des prisons 22-29 novembre 2014 Le documentaire « Le Déménagement » de Catherine Rechard, suivi des interventions de François TROUKENS, Alessandra d’ANGELO et de Luk VERVAET. Médiatrice : Olivia NEDERLANDT Dans le cadre des journées nationales prisons ayant cette année pour thème « la vie quotidienne en prison », le jeudi 27 novembre à 18h30 sera projeté … Lire la suite

Des quartiers à la prison, de l’esclavage à l’incarcération de masse : A. Woodfox parle

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La négrophobie (racisme anti-Noirs) : parent pauvre de l’antiracisme belge

La négrophobie ou le racisme anti-Noirs est cette forme de répulsion, de violence, de haine mise en œuvre de manière spécifique en direction des personnes ayant une ascendance ou une descendance africaine ou catégorisées comme « Noire ». C’est la forme de racisme qui bénéficie le moins de visibilité politique, sociale et médiatique, ce pour … Lire la suite

Black Liberation

Black Liberation d’Edouard De Laurot (1967)

Black Liberation (USA 1967, 37 min.), film documentaire d’Edouard De Laurot (ressorti en 1972 sous le titre Silent Revolution).

Ce documentaire militant est une véritable rareté, un film demeuré longtemps « introuvable » – et ce jusqu’à récemment (il a été mis en ligne sur YouTube en 2012). Bien qu’il n’ait pas été commercialisé en DVD, j’ai quand même eu l’occasion de le voir par le passé dans des festivals comme à Saint-Denis en 2009 dans le cadre de la rétrospective « Black Revolution » ainsi qu’à Aix-en-Provence à l’occasion d’une programmation autour du thème « Films, luttes et résistances » (2009) pour laquelle il m’avait été demandé d’en faire une brève présentation. Je me suis alors souvenu d’un texte que j’avais écrit dix ans auparavant pour un mini-mémoire de DEA. Un enseignant bien avisé, sachant que je travaillais sur le cinéma afro-américain, m’avait alors confié une version VHS piratée depuis une copie 16mm de ce documentaire expérimental sur lequel il ne possédait aucune information (pas même le nom du réalisateur). Je dois dire que Black Liberation m’a tout de suite emballé, notamment pour l’authenticité de son discours (j’apprendrai plus tard que Malcolm X en personne y avait apporté sa contribution) mais aussi et surtout pour sa forme étonnante, expérimentale, et tout à fait à même de relayer l’esprit du Black Power. Un film aujourd’hui disponible sur la toile (en VO) à voir à tout prix donc et dont voici une analyse approfondie.

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CONTROLE EUROPEEN DES MIGRATIONS DANS DES MAINS des lobbies

La Commission européenne investit des millions d’euros dans l’industrie public-privé pour protéger les frontières extérieures de l’Europe

L’Agence européenne pour la gestion des frontières extérieures des États membres de l’Union européenne (UE), populairement connu comme FRONTEX , est devenu opérationnel le 1er mai 2005. L’agence a été promu l’an dernier par le Conseil européen et est attribué comme objectif principal l’amélioration de la gestion des frontières extérieures des Etats membres de l’UE et de la coordination opérationnelle entre ces pays. FRONTEX assiste les Etats dans la formation de leurs gardes-frontières, garde une trace de l’évolution de la recherche en matière de contrôle et de surveillance des frontières extérieures et coordonne avec les Etats vols communs d’expulsion.

Au cours des dernières années, l’agence a pris une plus grande autonomie et a élargi sa décision de capacité en ce qui concerne le contrôle de l’opéra différents des frontières. Le budget initial de l’agence était de six millions d’euros et en 2013 a accueilli plus de quatre vingt dix millions d’euros pour financer ses activités. L’autonomie qui a permis d’avoir la capacité de prise de décision en matière de recherche, développe des projets et des opérations. Ces opérations sont financées directement par des fonds publics de l’Union européenne et de l’agence est de choisir les fournisseurs et recommande à la Commission européenne et les Etats membres, les entreprises ont indiqué poire élaborer des stratégies de contrôle. Ainsi, FRONTEX agit comme un lien entre les Etats membres et le secteur privé dédiés au secteur de la sécurité.

Le directeur exécutif de Frontex, Ilkka Laitinen, un processus de frontière finlandaise ancien corps de garde, est également membre du conseil consultatif de l’Agenda Défense Sécurité (SDA), une sécurité intégrée pour les grandes entreprises et la R & D comme Eads, Thales ou pression sur le espagnole Indra. En même temps, ces mêmes entreprises font partie de la Organisation européenne pour la segurdad (EOS), un hall d’accueil composé de plus de 30 entreprises, dont la présidence a été récemment repris par Santiago Roura, directeur général d’Indra.

LA SDA et EOS ont organisé une réunion dans Brusse en 2011. La réunion a été suivie par les membres comme intervenants de la Commission européenne, FRONTEX et le secteur de la sécurité. Au cours du forum la question suivante se pose: un partenariat public-privé renouvelés peuvent aider à améliorer la sécurité de l’Union européenne?

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