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Samedi 13 avril 2019 de 19:00 à 23:00
@ Belgium KitchenRue Ulens 40, Région de Bruxelles-Capitale
La liberté, la justice et l'égalité, par tous les moyens nécessaires ! Malcolm X
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Un dialogue critique sur la colonisation est-il possible avec la nouvelle génération d’historiens belges ?
Martin Vander Elst·Samedi 9 mars 2019
“The great force of history comes from the fact that we carry it within us, are unconsciously controlled by it in many ways, and history is literally present in all that we do… And it is with great pain and terror that one begins to assess the history that has placed one where one is, and formed one’s point of view”
– James Baldwin Collectif
La carte blanche publiée dans Le Soir ( lire ci dessous ) par Amandine Lauro (chercheuse qualifiée FRS-FNRS à l’ULB) et Benoît Henriet (professeur assistant à la VUB) permet d’instruire un certain nombre de controverses qui jusque-là étaient demeurées figées sans autres réponses que la continuation de la propagande coloniale. Cette carte blanche aura le mérite de présenter à l’opinion publique une nouvelle génération d’historiens plus engagés dans leurs pratiques et plus conscients des enjeux contemporains. Une position qui aura au moins le mérite de ne pas clore le débat, de permettre que s’élaborent des controverses qui fassent droit à une complexité vécue et pas à une pseudo-complexité agitée pour faire taire les souffrances et les continuités. Je me propose ici d’essayer l’exercice d’un dialogue critique.
Trop d’choses nous séparent, on n’a pas la même vie
Dès le départ, on n’a pas la même vie
Pourquoi tu m’compares, on n’a pas la même vie
Ne me juge pas, on n’a pas la même vieYoussoupha
Depuis deux mois, la France connaît une période d’effervescence sociale avec des pics de tensions chaque samedi et alors que l’exécutif espérait un essoufflement du mouvement, nous constatons plutôt qu’il gagne en détermination. Dans le même temps les écrits portant sur cet événement, d’ores et déjà historique, se multiplient, qu’ils soient journalistiques, militants ou bien universitaires. La raison principale à ce florilège d’articles est que le mouvement interroge tout le monde par sa forme innovante et insaisissable. Il est difficile de définir ce que sont les Gilets Jaunes (GJ), l’hétérogénéité des profils et des revendications étant accentuée par des différences entre les zones de mobilisations. Nous pouvons toutefois avancer que les Gilets Jaunes sont principalement des Gilets Blancs, autant dans leur composition sociale que dans leurs revendications ainsi que dans leurs modes d’expression et d’action. Si des non-Blancs ont pu endosser un gilet jaune (nous pouvons penser à Priscilla Ludosky ou à Abdelaziz Righi), ils sont loin de se mobiliser massivement. Les Indigènes, en tant que catégorie sociale de même que leurs revendications spécifiques sont absents.
Des crânes de Congolais sont conservés à l’Université libre de Bruxelles[1], ils sont issus de la conquête coloniale, extorqués pour certains à l’occasion des violences corporelles infligées par des Belges aux populations congolaises.
Les récents débats sur la restitution des biens culturels et des restes humains ont amené l’ULB à organiser une conférence sur le sujet le 15 février 2019. En tant que membres de la diaspora africaine, voici les raisons nous ayant poussé.es à refuser l’invitation à y participer.
Bruxelles Panthères a signé l’appel pour la justice migratoire.
Nous vous invitons à rejoindre la manifestation pour dénoncer les politiques racistes du gouvernement belge !
Rendez-vous le 12 janvier à 14 h, à la gare du Nord.
Infos : page Facebook.
Dans le cadre du #GMD2019 (Génocide Mémorial Day), Bruxelles Panthères organise une conférence sur » Ce que la Belgique doit au Kongo « .
Au cours des derniers mois sont multipliées les demandes de rapatriement des restes humain ainsi que la restitution définitive des objets pillés pendant la période coloniale.
Par Ludo De Witte[i] A la mémoire de Léonard Mpoy, leader de la grève de décembre 1941 à l’Union Minière, à la mémoire de Jules Marchal (1924-2003), infatigable « creuseur » des archives coloniales, en vue d’en extraire la vérité sur le colonialisme. L’Africa Museum de Tervuren rénové, rouvre ce 9 décembre 2018: voilà l’occasion ou jamais … Lire la suite