Le 4 janvier 2021, la juge britannique Vanessa Baraitser a refusé l’extradition de Julian Assange vers les États-Unis pour raisons médicales. Assange risque une peine maximale de 175 ans de prison (de facto la prison à vie) aux États-Unis si les dix-huit chefs d’accusation (violations de l’Espionage Act de 1917 et du Computer Fraud and Abuse Act de 1986) sont confirmés.
Julian Assange a raison, c’est la liberté de la presse qui est en jeu dans son histoire
Julian Assange a été arrêté par la police britannique le 11 avril 2019, à l’ambassade d’Équateur où il était réfugié depuis 7 ans, après le retrait de son asile politique par le Président Moreno, une arrestation en violation de la convention de Genève et des lois relatives à l’asile.
À la suite de son arrestation, Julian Assange a été condamné à 50 semaines d’emprisonnement pour non-respect des termes de sa liberté conditionnelle en 2012. L’ONU qui, ces dernières années, avait déjà affirmé que Julian Assange se trouvait enfermé de manière illégale et arbitraire en raison de la promesse d’arrestation des autorités britanniques, se dit aujourd’hui « profondément préoccupée » par cette décision de la justice britannique, la considérant « disproportionnée ».