« Tant qu’il se comporte bien, il ne sera pas torturé » ou les garanties des États-Unis pour l’extradition de Julian Assange

Luk VERVAET

Le 4 janvier 2021, la juge britannique Vanessa Baraitser a refusé l’extradition de Julian Assange vers les États-Unis pour raisons médicales. Assange risque une peine maximale de 175 ans de prison (de facto la prison à vie) aux États-Unis si les dix-huit chefs d’accusation (violations de l’Espionage Act de 1917 et du Computer Fraud and Abuse Act de 1986) sont confirmés.

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Julian Assange a raison, c’est la liberté de la presse qui est en jeu dans son histoire

►Rendez-vous lundi 3 juin, à 17h, devant l’ambassade de Suède, 3 rue du Luxembourg à Bruxelles, à deux pas de Trône. Nous manifesterons notre refus d’une extradition de Julian Assange

« Carte blanche » publiée par le quotidien belge Le Soir le 30 mai

Des partisans de Julian Assange manifestaient jeudi 30 mai devant le tribunal de Westminster, qui devait examiner la demande d’extradition des USA. En raison de la mauvaise santé d’Assange, l’audience a été reportée à la semaine du 12 juin. Photo AFP.

Julian Assange a été arrêté par la police britannique le 11 avril 2019, à l’ambassade d’Équateur où il était réfugié depuis 7 ans, après le retrait de son asile politique par le Président Moreno, une arrestation en violation de la convention de Genève et des lois relatives à l’asile.

À la suite de son arrestation, Julian Assange a été condamné à 50 semaines d’emprisonnement pour non-respect des termes de sa liberté conditionnelle en 2012. L’ONU qui, ces dernières années, avait déjà affirmé que Julian Assange se trouvait enfermé de manière illégale et arbitraire en raison de la promesse d’arrestation des autorités britanniques, se dit aujourd’hui « profondément préoccupée » par cette décision de la justice britannique, la considérant « disproportionnée ».

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