CE QUE PEUT UNE MINORITÉ
CE QUE PEUT UNE MINORITÉ[1]
Le texte ci-dessous a été prononcé dans les locaux du mouvement Égalité par Félix Boggio Éwanjé-Épée et Stella Magliani-Belkacem lors de la présentation d’un ouvrage qu’il et elle ont coordonné, Race et capitalisme (Syllepse, 2012).
De la lutte contre la répression d’Etat en France au soutien à la Palestine
Parallèles et paradoxes
« La communauté d’expérience oppressive fait de la Palestine un enjeu politique central, ici et maintenant. Ce n’est pas une « importation du conflit ». C’est le même conflit. »Outrages, Retour sur les manifestations de soutien à Gaza et aux « révolutions arabes »
‘Tegen politiegeweld’
Egalité telt enkel kandidaten die in volkswijken wonen.
BRUSSEL – Nog een nieuwe partij in Brussel is de tweetalige lijst Egalité. De beweging bestond in 2008 na de bombardementen in de Gazastrook in Palestina en biedt zich nu in acht Brusselse gemeenten aan.
Pourquoi évoquer la Palestine dans un programme électoral communal ?
Communes, racisme et politique internationale.
lundi 3 septembre 2012, par Paul Willems
Pourquoi inclure dans un programme électoral communal un point concernant la Palestine. Les gens s’étonnent ? Certains se disent choqués. Mais est-ce réellement sans rapport avec le sujet ?
Comment justifiez-vous, Monsieur le Bourgmestre, la présence sur votre liste d’un membre qui affiche sans ambiguïté ses sympathies pour le régime d’apartheid israélien?
Envoyé : mardi 18 septembre 2012 11:53
À : Moureaux Philippe
Cc : info.laanan@cfwb.be
Objet : Liste du Bourgmestre
Monsieur le Bourgmestre,
Il y a quelques années, vous aviez organisé un colloque sur la Palestine dans les locaux de votre commune pour dénoncer les violations systématiques des droits de l’homme et du droit international commises par Israël.
Vous n’êtes pas sans savoir que la colonisation se poursuit d’une manière effrénée et qu’aucune sanction n’est prise à l’encontre de cet Etat. La situation des Palestiniens, privés de toutes les libertés, est dramatique aujourd’hui.
Aussi, je suis aujourd’hui indignée d’apprendre par le site sioniste Philosémitisme, particulièrement raciste à l’encontre des Musulmans et négationniste, qu’un Monsieur Nader Rekik se présente sur votre liste, alors qu’on le voit, en Israël, poser à côté de militaires de Tsahal et serrer la main à Shimon Peres…
Qu’on ne dise plus jamais qu’il ne s’est rien passé à Sabra et Chatila
Nommer l’innomable
Jacques-Marie Bourget
Sabra et Chatila : deux camps palestiniens de Beyrouth-Ouest qui, il y a trente ans, basculaient dans l’horreur. Et qui n’évoquent plus grand-chose : héroïnes de roman pour les plus jeunes, vague souvenir pour les autres… Il était temps que J.-M. Bourget et M. Simon secouent les ossuaires gisant dans les mémoires.
Deux poids, deux mesures : une vérité flagrante
Deux poids, deux mesures : une vérité flagrante
par Houria Bouteldja, membre du PIR
Tout observateur honnête ne peut que constater un flagrant deux poids, deux mesures concernant le traitement respectif de l’islamophobie et de l’antisémitisme. Il est navrant de devoir le prouver mais puisqu’il s’agit aussi d’une lutte idéologique, j’accepte de me prêter au jeu.
Les luttes de l’immigration postcoloniale dans la «révolution citoyenne»
Les luttes de l’immigration postcoloniale dans la «révolution citoyenne»
Intervention aux Estivales citoyennes 2012 du Front de gauche. Atelier : « Antiracisme, multiculturalisme : quelles stratégies de la gauche d’alternative contre les discriminations et pour l’égalité ? »
Quand on est amené à parler de « racisme » et d’« antiracisme » dans des espaces politiques à gauche de la gauche, on se trouve le plus souvent confronté à un embarras et une confusion assez rares: tandis que les économistes nous parlent en détail de la dette illégitime et de la nécessité d’arrêter de la payer, personne ne semble s’inquiéter de ce qu’est le racisme et surtout de comment le combattre. La plupart des acteurs et actrices de ces espaces se satisfont d’une opposition abstraite, morale, au racisme. Les discussions se limitent à des considérations très vagues sur les « préjugés » ; on se focalise sur la situation des étrangers, ou l’on prétend encore que les populations issues de l’immigration postcoloniale sont stigmatisés parce qu’ils et elles sont, tendanciellement, les plus pauvres. On évacue dès lors le racisme comme objet de pensée et comme système sur lequel on peut agir.