Le rappeur Saïdou du groupe Z.E.P (Zone d’expression populaire) et le sociologue et militant Saïd Bouamama ont été mis en examen pour « injure publique » et « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence » sur une plainte de l’Agrif, un groupe d’extrême droite nostalgique de l’Algérie française. En cause, un ouvrage et une chanson du même nom, Nique la France, qui assènent en refrain :
Avec Egalité et Les Indigènes de la République
Avec Egalité et Les Indigènes de la République

Le texte qui suit part d’une situation d’expérience se produisant en Belgique. Ne croyez en rien que les problématiques qui s’y révèlent devraient se confiner à ce seul royaume. Elles concernent au contraire, je pense, toute les forces disons « de gauches réelle », ayant réellement soif de justice et de changement radical dans tous les royaumes – seraient-ils officiellement républicains – d’Europe de l’Ouest. En revanche, ce texte n’engage que moi-même. Je ne fais pas partie d’Egalité, et ce n’est que moi, Jérémie Piolat – « réfléchisseur » sur le colonialisme comme phénomène universel – qui m’exprime dans ces lignes rapides.
Islamophobie : quand les Blancs perdent leur triple A
Islamophobie : quand les Blancs perdent leur triple A (1/2)
26 novembre 2012, 12:47
D’abord, la France est une entité qu’on ne peut pas essentialiser. Affirmer que «la France est islamophobe», ou qu’elle ne l’est pas cela ne veut rien dire car elle est traversée de conflits politiques.
Par contre on peut dire qu’il y a un sentiment dominant dans l’opinion qui reflète une hostilité grandissante à l’égard de l’Islam et des musulmans. Je pense pour ma part qu’on assiste effectivement en France à une régénérescence du racisme à travers l’islamophobie et qu’elle est entretenue par les médias et par les grands partis politiques dans un objectif bien précis.
A propos de l’islamophobie politique
« Sauf le Hamas »
A propos de l’islamophobie politique
Christophe Oberlin 2012 11 19
Lors d’une conférence de presse récente, commentant la nouvelle attaque israélienne sur Gaza, François Hollande a eu une formule lapidaire. « La France parle avec tout le monde », avant d’ajouter avec un rien d’agacement : « sauf le Hamas ! »
Port de la Burqa/ Niqab. La loi contestée devant la Cour constitutionnelle belge
Trois citoyennes porteuses du voile intégral, l’ASBL Justice and Democracy, et deux citoyens non-musulmans, dont une athée convaincue, contestent le caractère liberticide de la loi. La Cour rendra son arrêt dans les prochaines semaines. La Cour constitutionnelle a entendu, mercredi 26 septembre, les opposant à la « loi anti-niqab », votée le 1er juin 2011. Trois citoyennes porteuses du voile intégral, l’ASBL Justice and Democracy, et deux citoyens non-musulmans, dont une athée convaincue, contestent le caractère liberticide de la loi. La Cour rendra son arrêt dans les prochaines semaines. Le débat judiciaire intervient au moment où une première étude sur les porteuses de niqab est publiée, en France.
Mehdi Ben Barka assassiné le 29 octobre 1965
C’est en recourant à la force armée et aux commandos assassins, en imposant des dictateurs ou en déclenchant des guerres comme en Algérie et au Vietnam que le système impérialiste pense se maintenir. C’est dans cet élan révolutionnaire de la Tricontinentale que se trouve la cause profonde de l’enlèvement et de l’assassinat de Ben Barka. Pour la même cause d’autres ont aussi été assassinés. En 1965 : le premier ministre d’Iran, Ali Mansour, est tué le 22 janvier ; un des chefs de l’opposition portugaise, Humberto Delgado, le 13 février ; Malcolm X, le 21 février ; le vice-ministre de la défense du Guatemala, Ernesto Molina, le 21 mai. Che Guevara sera abattu le 9 octobre 1967, Martin Luther King le 4 avril 1968, Amilcar Cabral le 20 janvier 1973, Henri Curiel le 4 mai 1978…
Éliminer Ben Barka était devenu une exigence majeure dans la répression internationale des insurrections du tiers-monde, qui ne recule devant aucune ignominie.
Entretien avec Farida Aarrass : un combat contre l’injustice marocaine et belge.
Farida Aarrass se bat pour la libération de son frère, Ali Aarrass, un belge d’origine marocaine condamné à 12 ans de prison pour « actes terroristes ». Ce récit est celui d’une militante, consciente qu’elle ne se bat pas pour un cas isolé mais contre un fonctionnement politico-diplomatique qui détruit des vies pour entretenir le « péril terroriste » et les bonnes relations avec un régime non démocratique.
Ali Aarrass : un combat contre l’injustice marocaine et belge. Entretien avec Farida Aarrass
Torture : « La coopération judiciaire avec le Maroc ne peut plus continuer ».
Le Maroc condamné par la cour européenne des droits de l’homme pour la pratique systématique de la torture, par Me Christophe Marchand,…
COUP DE FILET
Dans l’affaire de la « cellule terroriste démantelée » à Strasbourg et à Cannes au début du mois d’octobre, les médias ont été unanimes à reprendre sans état d’âme les déclarations de la police. Aucun conditionnel, aucune petite phrase prudente permettant une retraite éventuelle en bon ordre.
