Chris Den Hond et Johnnie Miller ont été au Maroc tourner un documentaire, dont voici la première partie, qui se focalise sur les « changements » au Maroc, le cas des prisonniers politiques et des grèves de faim.
RACISTE dehors, sans pardon!
“ Sans pardon ”. C’est le thème de la nouvelle campagne, très polémique, du Vlaams Belang. Une campagne qui incite, un nouvelle fois, à la haine, baignant dans les amalgames les plus simplistes. Et ces affiches se retrouvent sur des façades de maisons aux alentours de Bruxelles. Les habitants n’apprécient guère.
Les « Belges » entre guillemets et… entre parenthèses !
Plaidoyer pour une articulation dé-coloniale des luttes
A Complex Unity :
Plaidoyer pour une articulation dé-coloniale des luttes
« Pour provoquer un véritable effort révolutionnaire, nous ne devons jamais nous intéresser exclusivement aux situations d’oppression dont nous cherchons à nous libérer, nous devons nous concentrer sur cette partie de l’oppression enfouie au plus profond de chacun-e de nous, et qui ne connaît que les tactiques des oppresseurs, les modes de relations des oppresseurs. » (Audre Lorde, Sister Outsider)
Angela Davis a reçu le 14 mai le titre de Docteur Honoris Causas des autorités de l’U(l)B. C’est une chance inespérée de pouvoir la rencontrer.
De la nécessité d’articuler féminisme et anti-racisme
Constat historique de l’incapacité des féminismes à articuler leur lutte à celle de l’anti-racisme
(voir les articles de Christian Poiret et Elsa Dorlin)
Ce sont les militantes du courant Black Feminism, puis du féminisme chicano, qui ont fait émerger cette problématique en remettant en cause la domination blanche sur le mouvement des femmes. En effet, les années 60 aux Etats-Unis ont été le théâtre de mouvements de femmes chicanas et noires, qui ont dénoncé les tendances racistes dans le mouvement féministe et l’invisibilisation de revendications spécifiques des femmes non-blanches. Elles ont mis en avant des différences entre le vécu des femmes blanches et celles de couleur, en évoquant notamment la question de la famille ou de l’emploi. Elles ont ainsi montré que l’image de la femme véhiculée dans le féminisme était celle des femmes blanches, de classe moyenne et supérieure, et expliqué que la thématique de la sororité de toutes les femmes dissimulait des rapports de domination entre femmes.
Angela Davis – Racisme et Capitalisme
Le racisme monte. Aujourd’hui, vous êtes sous Etat d’urgence et, je me souviens de ce que cela signifiait en 1961, alors que j’étais à Paris pour mes études : les Algériens étaient victimes d’un racisme qui m’avait fait pensé au système ségrégationniste américain. Dire aujourd’hui que la colonisation ait pu avoir un rôle positif est abject et raciste. Malheureusement, ce que cela montre c’est que la poussée de l’extrême droite est aussi une réalité en France et pas seulement aux USA. De plus, toute la politique française semble empreinte de racisme, c’est une question qui va être importante à résoudre pour tous ceux qui veulent un changement social.
Les discriminations racistes : une arme de destruction massive
Préface du livre de Saïd Bouamama
par Christine Delphy, 15 mai
Certains diront : encore un livre sur les discriminations ! Ce sont les mêmes qui disent : « Assez de repentance ! » – comme s’il y avait eu le début de l’ombre d’une repentance — applaudis par tous ceux pour qui le pire cauchemar serait d’avoir à s’excuser de leurs ignominies ou de celles de leurs pères et frères. Arrogance du dominant, et arrogance française. Ou peut-être retard français : peut-on imaginer les Anglais parler aujourd’hui de la colonisation de l’Inde et la défendre en disant : « mais nous avons fait des routes et des hôpitaux » ?
BPP : LE PROGRAMME EN DIX POINTS
LE PROGRAMME EN 10 POINTS CE QUE NOUS VOULONS – CE QUE NOUS CROYONS 15 OCTOBRE 1966 1 – Nous voulons la liberté. Nous voulons le pouvoir de déterminer la destinée de notre Communauté Noire. Nous croyons que les Noirs ne seront pas libres tant qu’ils ne pourront pas décider de leur … Lire la suite
« A diaboliser les musulmans, on crée des islamophobes »
Saïd Bouamama : « A diaboliser les musulmans, on crée des islamophobes »
Le score obtenu par le Front national lors du premier tour des élections françaises en a consterné plus d’un. Est-il le signe d’une islamophobie grandissante ? Ou reflète-t-il tout simplement une société française baignant dans des manipulations à la fois politique et médiatique ? Investig’Action a tenté de répondre à ces questions en rencontrant Saïd Bouamama, sociologue et militant engagé depuis de nombreuses années dans les luttes de l’immigration pour l’égalité réelle des droits en France.
Ce ne sont pas les immigrés qui menacent la France, mais la xénophobie.
Eric Fassin, sociologue (Paris VIII) et chercheur à l’Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (Iris), travaille sur la politisation des questions sexuelles et raciales, et sur leurs articulations autour de la politique d’immigration. Depuis 2007, cette dernière est au cœur de son travail. Avec Michel Feher, leur collectif « Cette France-là » propose une contre-expertise en forme d’annales.