En avril dernier, la police a tamponné à Paris trois gamins circulant en scooter sans casque. En Belgique, une affaire similaire avait provoqué en 2020 un très vif émoi : en plein confinement, au terme d’une course-poursuite dans les rues de Bruxelles, un véhicule de police avait percuté Adil, 19 ans, mort sur le coup. Les nouveaux éléments révélés par Blast, Le Soir et la RTBF sonnent comme un coup de tonnerre. Avant-hier, mardi 12 mai, la chambre du conseil devait décider des suites à donner à l’affaire, sur laquelle le parquet préfère fermer les yeux. Décision reportée. Il y a quelques jours, devant la juge d’instruction, une collègue du policier au volant de la Corsa banalisée qui a fait barrage au scooter s’est épanchée sur son racisme pathologique : « J’en ai sorti un de la rue », s’est vanté l’inspecteur principal après le choc fatal. Autre révélation, un courrier dont la hiérarchie a eu connaissance circulait en interne pour dénoncer les mêmes faits.
Il faut sauver le gréviste de la faim Khader Adnan, en danger de mort imminente !
Il faut sauver le gréviste de la faim Khader Adnan, en danger de mort imminente !
Adnan est un révolutionnaire infatiguable qui lutte depuis longtemps contre l’occupation. Il a été arrêté 12 fois et a passé un total d’environ 8 ans dans les prisons de l’occupant.
Le Club des prisonniers palestiniens a annoncé aujourd’hui que le prisonnier en grève Sheikh Khader Adnan avait atteint un stade très critique de sa grève de la faim, qui dure maintenant depuis 71 jours, et qu’il risquait le martyre à tout moment.
Pour sa part, l’Association des prisonniers de Wa’ed a affirmé que la maladie du cheikh Adnan et son éventuel martyre constitueraient un crime de la part du régime sioniste et a mis en garde contre les répercussions de cette situation.
« La négation par l’occupation des droits humains fondamentaux [d’Adnan] et la limitation de l’attention des médias sont dangereusement préoccupantes à la lumière de la détérioration de son état de santé », a déclaré l’association.
MUMIA ABU-JAMAL En direct de la prison SCI Mahanoy
Le centre de détention se situe à trois heures de route de New-York, dans une zone forestière inhospitalière de cette partie de l’Etat de Pennsylvanie (nord), où est incarcéré le journaliste afro-américain Mumia Abu Jamal. Accusé et condamné pour le meurtre d’un policier blanc – ce qu’il a depuis toujours farouchement nié – il purge une peine à perpétuité.
En avril prochain, Mumia aura 69 ans. Il va entamer sa 42ème année de détention. Après trois décennies passées dans le couloir de la mort, il échappera à deux ordonnances d’exécution grâce à la mobilisation internationale et sa peine sera commuée en prison à vie mais sans possibilité de libération conditionnelle.
Pour saisir l’horreur de sa situation d’enfermement, il est impératif de revenir à l’année 2022.
Entretiens avec Houria Bouteldja.
Samedi 4 mars
Houria Bouteldja à Bruxelles
Rencontre organisée par la librairie Météores et Bruxelles Panthères avec Houria Bouteldja, autrice de Beaufs et barbares, samedi 4 mars 2023 à 19h au Pianocktail (304, rue Haute, 1000 Bruxelles).
De la profondeur de l’islamophobie d’État en Belgique.
Sourour
Vous imaginez qu’on interdise à une famille chrétienne, surtout si elle est blanche, de choisir l’église dans laquelle elle souhaite que se déroulent les funérailles d’une fille, d’une mère, d’une sœur ?
Vous imaginez qu’on interdise à une famille juive de choisir la synagogue dans laquelle elle souhaite que se déroulent les funérailles d’une fille, d’une mère, d’une sœur ?
Vous imaginez qu’on oblige une famille dont le défunt souhaitait être incinéré à le faire enterrer ?
Vous imaginez qu’on oblige une famille dont le défunt souhaitait être enterré à le faire incinérer ?
La réponse à toutes ses questions est, sans doute, « non ».
Rassemblement en mémoire de Sourour
BANDUNG DU NORD – BRUXELLES – DU 16 AU 18 DECEMBRE 2022
Les organisations palestiniennes à la COP27 : La justice climatique exige un espace civique libre
12 novembre | Al-Haq | Traduction J.Ch. pour l’AURDIP |
Alors que la Conférence des Nations Unies sur le Changement Climatique (COP27) était lancée le 6 novembre en Égypte à Sharm El Sheikh, et que les dirigeants, les représentants des gouvernements et les décideurs politiques du monde entier se réunissaient pour négocier la justice climatique, le défenseur des droits de l’homme (HRD) britannico-égyptien et prisonnier de conscience, Alaa Abdel Fattah, buvait son dernier verre d’eau dans une prison égyptienne après plus de 200 jours d’une grève partielle de la faim. S’il n’est pas libéré, Alaa mourra avant la fin de la COP27.
La justice de Pennsylvanie décidera-t-elle de laisser Mumia mourir en prison ?
C’est bien la question qui préoccupe tous les soutiens à Mumia depuis l’audience du 19 octobre au terme de laquelle la justice de Pennsylvanie a annoncé qu’elle rejetterait le droit d’appel défendu par ses avocats plaidant un procès en révision de sa condamnation. Un véritable coup de force judiciaire qui écarte les nombreuses et très graves entorses au respect du droit commises par les magistrats lors du procès de 1982. D’ici la prochaine (et ultime?) audience du 16 décembre, la défense de Mumia va s’attacher à relever le défi de la vérité contre le déni de justice qui dure depuis 40 ans. De nouvelles initiatives de mobilisation sont en préparation aux Etats-Unis et sous réserve d’en obtenir le droit, une délégation française devrait rendre visite à Mumia et participer à cette audience. Pour mieux comprendre la gravité de la situation vous trouverez ci dessous l’article du journaliste américain d’investigation Dave Lindorff et la déclaration de la directrice de Prison Radio Noelle Hanrahan.
Extrait du livre « Petite histoire politique des banlieues populaires »
Nous avons le plaisir de publier en exclusivité un extrait du livre « Petite histoire politique des banlieues populaires » de Hacène Belmessous
Avec l’aimable autorisation des Editions Syllepse.