Intervention de Jérémie Piolat, philosophe, le 25 juillet 2012. La communauté Emmaüs-Lescar-Pau et le journal d’analyse politique le Sarkophage ont co-organisé les 24 25 26 juillet 2012 le premier Forum mondial de la pauvreté sur le thème – Les pauvres, entre mépris et dignité – Faire renaître les cultures populaires –
Prison, où est ta victoire?
Prison, où est ta victoire?1
Résumé
Le Black Panther Party fut fondé à Oakland, Californie, en octobre 1966. Deux militants noirs, Bobby Seale et Huey P. Newton, rédigent un manifeste initial en dix points. Le point n°8 stipule que les Panthères noires exigent que tous les Noirs emprisonnés dans des prisons fédérales ou d’Etat soient libérés. Très vite, le BPP entre dans le collimateur des agences de sécurité étasuniennes, et plusieurs leaders sont emprisonnés. L’objectif du BPP est d’utiliser la réclusion comme un moyen de développer la propagande. En détention provisoire depuis 1967 puis condamné en 1968, Huey P. Newton, auteur du texte présenté est la tête pensante du parti. Ce texte traite directement de la prison. Il est extrait d’un recueil de textes publié par Philip S. Foner, dont la première édition date de 1970. Le livre est resté un classique, comme en témoigne la récente réédition utilisée ici. The Black Panthers Speak fut en effet le premier ouvrage regroupant un grand nombre de déclarations, consignes, discours des Black Panthers eux-mêmes.
La colonisation a commencé ici

Le Dessous des Cartes : les mémoires du racisme
source : Le Dessous des Cartes, le 03/07/2012
Encore aujourd’hui, la croyance selon laquelle l’humanité serait divisée en races, et que certaines d’entre elles seraient inférieures aux autres, est à l’origine de nombreuses tensions et discriminations. De la traite noire à l’apartheid en passant par les théories scientifiques du XVIIIe siècle, Le dessous des cartes s’interroge sur la persistance du racisme et attaque les idées reçues de cette construction culturelle et politique.
« Décoloniser l’Europe »
par Houria Bouteldja, porte parole du PIR
Cela fait plusieurs années que notre organisation, consciente de l’enjeu politique immense que constitue l’espace politique européen, s’est investie dans la construction de liens militants à l’échelle européenne. Grâce à ces efforts et à ceux de militants de différents pays d’Europe il a été possible d’organiser avec succès cette Première conférence du réseau décolonial européen qui s’est tenue les 10 et 11 mai 2012 à l’Université Complutense de Madrid. Ci-dessous, nous publions l’intervention de Houria Bouteldja, porte-parole du PIR,en clôture de la première journée de débats, consacrée à définir la perspective décoloniale.
Toute ma vie en prison – In Prison my Whole Life
Will Francome est un jeune homme de bientôt 28 ans, qui décide de partir sur les traces de Mumia Abu-Jamal, le plus célèbre condamné à mort américain. Ce dernier a été arrêté le jour même de la naissance de Will. Peu à peu, au cours de ses rencontres avec Angela Davies, Snoop Dog, Mos Def, Noam Chomsky…c’est tout un pan de l’histoire américaine qui ressurgit… Un documentaire prenant et un témoignage plaidoyer contre la peine de mort.
Sire, le racisme anti-noir prospère au Maroc, c’est pourquoi j’irai manifester le 10 juillet !
Sire Mohammed VI, dans la plupart de vos discours, vous ne dérogez pas à une tradition autrefois consacrée par votre père : l’éloge de l’unité africaine dont il fut un partisan convaincu. Et ceci malgré le retrait du Maroc de l’Union Africaine suite à la reconnaissance du Sahara occidental. Eh bien Sire, permettez-moi de … Lire la suite
La violence policière en Belgique
Crie que tu es un sale macaque ou je te frappe encore!
La violence policière en Belgique
( MO* ) — Auteur: John Vandaele
MO* inventorie la violence policière dans notre pays. La police ne nie pas les problèmes et propose même des remèdes. Reste à savoir si la politique veut collaborer.
Ce que pourrait être une gauche antiraciste
Bonnes feuilles de « Race et capitalisme », éd. Syllepse
Ce que pourrait être une gauche antiraciste
par Félix Boggio Éwanjé-Épée et Stella Magliani-Belkacem
Lorsque l’on souhaite envisager la question raciale dans une perspective matérialiste et critique en France, on se trouve dans un embarras théorique qui n’est pas dissociable d’une situation politique. Si de nombreux et de nombreuses acteurs et actrices du paysage des politiques d’émancipation s’accordent sur une opposition abstraite au racisme, ce dernier enjeu est bien celui qui donne à voir le plus de confusion dans la gauche intellectuelle et politique, toutes traditions confondues.

