Sur la question noire aux Etats-Unis – Black Power
- by C.L.R. James
La liberté, la justice et l'égalité, par tous les moyens nécessaires ! Malcolm X
FSM de Tunis : Déclaration de l’Assemblée des mouvement sociaux | ||||
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Nous, réunies et réunis lors de l’Assemblée des mouvements sociaux du Forum social mondial 2013 à Tunis affirmons l’apport capital des peuples du Maghreb-Mashrek (du Nord d’Afrique jusqu’au Moyen Orient) dans la construction de la civilisation humaine. Nous affirmons que la décolonisation des peuples opprimés reste pour nous, mouvements sociaux du monde entier, un grand défi à relever.
Dans le cadre de la Journée Internationale contre les brutalités policières, du vendredi15 mars 2013, ÉGALITÉ organise une rencontre avec Moad et ses parents, le Vendredi 08 Mars .
Aujourd’hui, les flics peuvent bien continuer d’agir comme des vrais cowboys qui semblent être au-dessus des droits humains. C’est pourquoi nous devons créer une solidarité plus forte que la leur. Nous devons nous mobilisés pour faire avancer la justice et la vérité. Si nous voulons réellement renverser la vapeur, nous devons le faire pour toutes les victimes de bavures policières; nous lever et mettre fin au silence faire cesser l’impunité.
Lorsqu’il y a quelques mois, a été annoncée la publication prochaine d’un essai sur Malcolm X signé Sadri Khiari (MX dans la suite du texte) aux Éditions Amsterdam, il nous est immédiatement apparu qu’il serait opportun de rapporter et confronter cet ouvrage aux thèses et positions exprimées par le mouvement, né en 2005 et devenu en 2010 parti, des Indigènes de la république (PIR) dont notre auteur est l’un des membres fondateurs et l’une des principales plumes, et dont un recueil d’articles et interventions, accompagné d’un long entretien, a été publié par la même maison d’édition à l’automne 2012 sous le titre : Nous sommes les Indigènes de la république (NSIR dans la suite du texte). La question qu’il nous paraissait important de soulever était la suivante : dans quelle mesure et de quelle manière les mouvements noirs américains radicaux constituaient-ils une source d’inspiration et de réflexion pour le PIR ? Cette question, simple et en apparence très convenue, nous semblait néanmoins être un moyen de donner un peu d’air au pesant débat entourant les Indigènes de la république en libérant, fût-ce momentanément, la question de la « France postcoloniale » de la perspective et du langage dans lequel elle est généralement formulée, et pour une part enfermée.
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Une forte conscience politique, des analyses claires, une combativité têtue : voici les mots clés pour décrire Houria Bouteldja (39), fille d’immigrants algériens venus vivre en France lorsqu’elle avait sept ans. Bouteldja a un projet politique : elle veut créer une nouvelle gauche avec l’antiracisme et l’anticolonialisme comme fers de lance. Elle a aussi une ambition : décoloniser le monde. Elle plaide pour cette décolonisation par le biais de ce qui est devenu le PIR, Parti des Indigènes de la République, un mouvement dont elle est porte-parole.
Saïdou, chanteur du groupe Zep, et Saïd Bouamama, sociologue et militant, sont attaqués en justice pour « injure publique » et « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence » par l’AGRIF (Alliance Générale contre le Racisme et pour la défense de l’Identité Française et chretienne) suite à la sortie de leur livre et de l’album Nique la France, devoir d’insolence. Nous ne pouvons qu’adhérer totalement aux paroles de la chanson mise en cause : « Nique la France et son passé colonialiste/ ses odeurs, ses relents et ses réflexes paternalistes / Nique la France et son histoire impérialiste/ ses murs, ses remparts et ses délires capitalistes ». ÉGALITÉ soutient la campagne Devoir d’insolence antiraciste et appelle à s’y investir ! Refusons les injonctions à se taire qui sont faites au dominé-e-s et aux exploité-e-s ! Que leur parole s’exprime dans toute leur radicalité !
Lumumba et les aspirations du Congo (Octobre 1960) par Nzwamba
Patrice Lumumba : devoir de mémoire, droit à la vérité et soif de justice !
Le 17 janvier 1961, l’ancien Premier ministre congolais Patrice Lumumba était assassiné. Une mort tragique orchestrée depuis Léopoldville, Bruxelles et Washington.
La famille de Patrice Lumumba a déposé plainte devant la justice bruxelloise en juin 2011 en s’appuyant sur la loi de compétence universelle qui autorise les poursuites en cas de crimes de guerre ou crimes contre l’humanité commis hors du territoire, à condition que les plaignants ou les prévenus aient un lien avec la Belgique.
Les constitutions de partie civile visaient douze personnalités, dont huit sont encore en vie. Des hauts fonctionnaires, mais aussi des hommes politiques, des militaires et des policiers.
La Belgique n’en a décidément pas encore fini avec son passé colonial.