STOP à la séquestration du corps de Lamine Bangoura

Une prise d’otage contre la dignité et la justice.

Par Comité Justice Pour Lamine Bangoura.

Lamine Bangoura a été tué par la police le 07 mai 2018. Trois ans plus tard, Lamine n’a toujours pas été enterré. Son corps est toujours détenu dans un frigo d’une entreprise de pompes funèbres située dans la commune de Molenbeek, à Bruxelles. Trois ans plus tard, sa famille n’a toujours pas pu effectuer son deuil.

Le sort réservé au corps de Lamine Bangoura n’est pas une suite malheureuse survenant inopinément à la suite de son meurtre. La séquestration du corps de Lamine témoigne de la déshumanisation du sujet noir jusque dans l’après-la-mort. Ce texte nous enjoint urgemment, toutes et tous, à revendiquer la libération du corps de Lamine. Pour rendre compte des responsabilités institutionnelles et privées dans cette prise d’otage post mortem, le texte retrace les différents actes ayant fait et continuant à faire entrave à cette libération ; actes constitutifs d’un recel institutionnel. Ce type d’actes a ses acteurs : des policiers à une entreprise bien connue de pompes funèbres de Molenbeek, en passant par des juges, magistrats et procureurs.

Ce texte est un cri et un appel à ce que cette injustice inique cesse !

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La politique migratoire européenne et le régime marocain sont tous les deux responsables du drame de Ceuta

25 mai 2021 par le Secrétariat international partagé (CADTM Belgique & ATTAC CADTM Maroc) du CADTM INTERNATIONAL

(CC – Flickr – webbetravel)

Depuis le lundi 17 mai, plus de 8000 personnes migrantes ont franchi la frontière qui sépare le Maroc de l’enclave espagnole de Ceuta et près de la moitié ont déjà été refoulée dans le chaos. Sur fond de crise diplomatique, cette nouvelle tragédie est le symbole de la violence d’un système de dépendances néocoloniales imposé par les puissances européennes avec la connivence de ceux qui gouvernent au Maroc.

  Sommaire
  • Répression militaire contre une jeunesse instrumentalisée
  • Les faux semblant des politiques européennes : l’externalisation de l’asile et l’immigration à (…)
  • Une pression migratoire aggravée par une crise économique et sociale
  • Alternatives proposées par le CADTM

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Au cœur de l’impunité : les techniques policières d’interpellation

Texte publié dans le cadre du groupe de travail mandaté par les Bruxelles Panthères autour des violences policières.[1] 

Le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale des Nations Unies vient une nouvelle fois, le vendredi 30 avril 2021 dernier, de rappeler sa “préoccupation” face aux crimes et violences policières racistes en Belgique : “le comité se dit préoccupé par les allégations de décès en détention ou à la suite d’une intervention policière ainsi que de mauvais traitements infligés à des personnes issues de minorités ethniques, des migrants ou des demandeurs d’asile (…) Le comité  s’étonne enfin de l’absence de condamnation pour des faits de racisme à charge de policiers ».

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« POUR NOS VIES EN MORCEAUX »

Crimes & Peines – Penser l’abolitionnisme pénal
Gwenola Ricordeau

Lorsque l’on parle de crime, de prison, de police, de leur abolition, on se place le plus souvent sur le plan de l’argumentation, de la démonstration, de la raison. Il s’agit de convaincre, de prouver que ces institutions sont absurdes, mauvaises voire contre-productives. Le texte de Gwenola Ricordeau que nous publions cette semaine propose un pas d’écart. Il part de l’expérience, du viscéral, il parle de ce que la prison et la police nous font sensiblement. Il introduit « Crimes et Peines. Penser l’abolitionnisme », un livre autour de trois textes « classiques » de la pensée abolitionniste (Nils Christie, Ruth Morris et Louk Hulsman) qui sont traduits pour la première fois en français (par Pauline Picot et Lydia Amarouche). Le livre, publié par les éditions Grevis, sort en librairie le 14 mai.

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Penser l’impensable – hommage à Maurice Rajsfus

Par Arié Alimi

AVOCAT AU BARREAU DE PARIS

En 1995, Maurice Rajsfus, historien et écrivain spécialiste de la répression policière, rescapé de la Shoah et militant, disparu en juin dernier, publiait La Police de Vichy. Ce livre important reparaît aujourd’hui, et si l’avocat Arié Alimi a accepté d’en rédiger cette préface, c’est parce que ce travail doit permettre d’inspirer tant les historiens du temps présent que les défenseurs des droits humains, les policiers et ceux qui aspirent à des fonctions administratives ou politiques.

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Hommage à / Eerbetoon aan Lamine Moïse Bangoura + Rassemblement du « Collectif des Madrés »

Sur le Square Patrice #Lumumba à Ixelles, il y avait aujourd’hui un hommage à Lamine #Bangoura ( Allah Y Rahmo ). Puis il y a eu une marche blanche contre les violences policières sur le Mont des Arts. Les deux actions sont complémentaires: «Nous voulons la justice», on l’entend partout.

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Belgique : pays de non lieux. Innocence raciale et négrophobie judiciaire.

Les 25 pages de l’Arrêt de la Chambre des Mises en accusation de la Cour d’Appel de Gand – Arrêt 2020/12/95, Arrêt du 16/03/2021, font sentir certaines des mécaniques raciales de l’impunité judiciaire. Cette impunité n’est pas un « oubli » ou « un manque », mais une construction active; elle fait partie de la mécanique assassine.

Par David Jamar, sociologue, UMONS

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Communiqué du « Collectif des Madrés »

Quelle fête des mères en 2021 ?
Il est des sujets où seul le combat nous rend espoir pour nos enfants… C’est pourquoi :
A l’occasion de la fête des mères, ce dimanche 9 mai 2021, nous, le « Collectif des Madrés »*  invitons les habitant·e·s de Bruxelles et d’ailleurs à se joindre à nous pour exiger égalité et justice pour les enfants et les jeunes qui subissent dans leur quotidien des violences policières.

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Lettre ouverte de la famille d’Adil: «L’impunité doit cesser»

Ce samedi 10 avril 2021, cela fera un an jour pour jour qu’Adil, 19 ans, est décédé après être entré en collision avec la police à Anderlecht qui le poursuivait pour lui infliger une amende de 250 euros pour non-respect du confinement. Voici la lettre ouverte – intitulée « Adil vient de « Adl » en arabe et signifie « justice » » – que sa famille, contrainte de renoncer à organiser une marche pour lui rendre hommage, nous a fait parvenir pour marquer le coup…

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