Notre étude et nos recommandations invitent nos futurs responsables de l’Etat belge aux niveaux régional, fédéral et européen, à trouver une solution durable, raisonnable et digne d’un Etat de droit à la situation des femmes, hommes et enfants sans-papiers qui vivent ici depuis tant d’années. Plusieurs éléments politiques récents nous semblent encourageants : la signature du « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières » fin 2018, le retrait du projet de loi sur les « visites domiciliaires », deux avis du Conseil d’état sur les « quotas à l’office des étrangers » et sur la suspension de l’enfermement des enfants de sans-papiers, et la position des partenaires sociaux au sein du Conseil économique et social bruxellois et d’Actiris, indiquent une volonté de changement de cap de politique migratoire dont la Coordination se félicite ici. Cette prise de conscience et la volonté politique doivent davantage se développer et être plus manifestes encore. La Belgique doit montrer l’exemple à l’Europe, en faisant l’expérience d’une autre politique d’asile et migration, en prenant en compte les aspects positifs des migrations, contrairement aux politiques populistes qui fracturent la société.
POUR UN GOUVERNEMENT QUI RÉGULARISERA LES SANS-PAPIERS
MANIFESTATION NATIONALE
POUR UN GOUVERNEMENT QUI RÉGULARISERA LES SANS-PAPIERS
La Coordination des sans-papiers de Belgique réclamera les droits des sans-papiers afin qu’ils puissent reconquérir leur dignité après avoir tout perdu. Elle mettra la question sur la table, et ce, dans tous les débats électoraux à venir, la question de la Régularisation immédiate des sans-papiers en Belgique.
Pour cela, la Coordination des sans-papiers de Belgique appelle l’ensemble des sans-papiers tapis dans l’ombre et tous nos soutiens pour alerter sur notre situation et mobiliser le plus grand nombre citoyen.ne.s à venir exiger des engagements solennels des partis politiques sur l’intégration des sans-papiers dans l’Etat de droit belge.
Mawda : « L’État porte la responsabilité morale de ce qui s’est passé »
Selma Benkhelifa évoque un « crime d’État » qui « s’inscrit dans le continuum d’une politique migratoire qui devait conduire, un jour ou l’autre, à ce type de tragédie ». Elle veut secouer les consciences, appeler à un débat de société : « La mort par balle d’une enfant de 2 ans et les suspicions de dissimulations qui ont suivi l’homicide auraient dû déboucher sur un sentiment général d’indignation. Mais on n’entend que des murmures, là où il faudrait des cris d’effroi. »
Contre le racisme d’État et les violences policières
Nous, migrant.e-s chassé.e-s, torturé.e-s, traumatisé.e-s, persécuté.e-s par l’État et le système des frontières ;
Nous, habitant.e-s des quartiers populaires harcelé.e-s et humilié.e-s au quotidien par les forces de police et ciblé-e-s par le racisme d’État ;
Nous marcherons ensemble, contre le racisme d’État et les violences policières.
Dimanche 17 mars 2019 à Bruxelles. ( Avenue Stalingrad au niveau du Mégaphone )
Lire le rapport complet du Comite P Mawda
Les conclusions de l’enquête du Comité P sur la mort de la petite Mawda ont été discutées ce matin au Parlement. Dans une séance à huis clos présidée par Siegfried Bracke, le député N-VA.
Dans son rapport de 59 pages le comité P adresse aux parlementaires une série de dix recommandations, notamment sur les tactiques d’intervention en cas de poursuite et dans ce cadre l’usage des armes à feu.
« Anna Maria, ‘bekende vlaming’ malgré elle »
« Le rapport du Comité P fait passer la mort de la petite Mawda pour un détail technique »
Les conclusions de l’enquête du Comité P sur la mort de la petite Mawda sont discutées ce mardi en commission du Parlement au cours d’une séance à huis clos. Le rapport qui a fuité dans la presse est décrié par la défense des parents de la jeune fille de deux ans.
Rapport du Comité P sur la mort de Mawda : une enquête très… conviviale
EXCLUSIF – Paris Match.be a pu lire le rapport du Comité P sur l’affaire Mawda. Ce document confirme plusieurs informations déjà révélées par notre contre-enquête mais il laisse en suspens bien des zones d’ombre. Par Michel Bouffioux
Ce mardi 29 janvier à 9 h 30, quelques parlementaires commenceront à débattre en commission du premier rapport du Comité P sur l’affaire Mawda. L’enquête de l’organe de contrôle porte « sur l’examen de la poursuite menée sur l’autoroute jusqu’au moment de l’incident de tir (celui-ci étant exclu, s’agissant de l’essence même du dossier judiciaire) ». Plus précisément, les enquêteurs du Comité P se sont focalisés sur des « problèmes en matière de communication et de coordination » au risque de noyer les députés dans d’innombrables considérations techniques sur des problèmes de connexions entre différents dispatchings policiers et des voitures de police… Au risque aussi de faire passer le message – certainement faux – que l’affaire Mawda ne soulèverait, pour l’essentiel, que des débats sur les défaillances de certaines communications radio pendant une course-poursuite.
Manifestation pour la justice migratoire !
Bruxelles Panthères a signé l’appel pour la justice migratoire.
Nous vous invitons à rejoindre la manifestation pour dénoncer les politiques racistes du gouvernement belge !
Rendez-vous le 12 janvier à 14 h, à la gare du Nord.
Infos : page Facebook.
Mort de Mawda : la contre-enquête de Michel Bouffioux
Dans la nuit du mercredi 16 au jeudi 17 mai 2018, sur une autoroute belge, près de Mons, un policier tirait un coup de feu en direction d’une camionnette transportant des migrants. Mawda, une petite fille de 2 ans, touchée en pleine tête, était tuée. Enquête sur les zones d’ombres d’une « opération Médusa », une chasse aux « illégaux » qui a mal tourné.