Depuis 91 jours, 23 sans-papiers sont en grève de la grève de la faim à la VUB. Malgré les manifestations et les rencontres avec quelques subordonnés de Maggie de Block et du PS, aucune solution n’a pour l’instant été apportée à la situation de plus en plus critique des grévistes de la faim. La situation et le manque de réaction des soi-disant décideurs politiques n’étant plus acceptable, des militants ont décidés de renverser le rapport de force en occupant le siège du ps afin de provoquer une rencontre avec Elio Di Rupo en personne ou avec son cabinet (et non plus des vassaux). Le communiqué des militants stipulait « nous lui demandons de parler de cette situation d’urgence humanitaire au sein du gouvernement et de trouver une solution au plus vite, en utilisant le pouvoir discrétionnaire pour attribuer un permis de séjour de minimum un an et un permis de travail C aux 23 grévistes de la faim ».
Le Piège de Dublin: la face cachée de la crise grecque
A travers l’histoire d’un demandeur d’asile afghan qui a remporté une victoire historique à la Cour Européenne des Droits de l’Homme, ce film jette un regard nouveau sur les conséquences des politiques migratoires dans un pays mis à genoux par la crise économique: la Grèce.
« Le Piège de Dublin » interroge politiciens, intellectuels, militants, immigrés et extrémistes afin de comprendre comment des mesures d’austérité, combinées à une vague migratoire sans précédent et un système de rapatriement européen inéquitable connu sous le nom de Dublin II, engendrent des tensions raciales, une montée du nationalisme et une crise humanitaire aux frontières extérieures de l’Europe.
« Les grévistes de la faim ont une revendication légitime »
Trois questions à Alexis Deswaef.
Manifestation pour la régularisation des sans-papiers –
Manifestation pour la régularisation des sans-papiers –
Betoging voor de regularisatie van de sans-papiers
Les cicatrices de la migration
L’Europe étant toujours sous l’emprise de la crise, la question de l’asile et de la migration tombe dans l’oubli. Un des groupes qui en souffre le plus est celui des demandeurs d’asile. Un portrait.
Jamal Jaoudi a 20 ans. A onze ans il décide de chercher son bonheur à l’étranger. Enfant il ne supportait plus la situation de pauvreté dans laquelle il se trouvait. Un jour, il se cache en dessous d’un camion en route pour l’Occident. Il passe les cinq premières années dans les rues d’Espagne vivant de petit boulot pour survivre.
Vottem, camp de la honte, 13 ans déjà…,
Vottem, camp de la honte, 13 ans déjà…,
JE NE L’ACCEPTE TOUJOURS PAS !
DIMANCHE 18 MARS 2012 RASSEMBLEMENT A LIEGE, PARC DE LA CITADELLE, RUE DES GLACIS, A 14 H ET MARCHE VERS LE CENTRE FERMÉ POUR ETRANGERS DE VOTTEM
En ces temps de crise où la xénophobie reprend vigueur, en ces temps surtout où les raisons de fuir la guerre, les persécutions, la misère, les catastrophes climatiques, ne font que s’intensifier à l’échelle de la planète, à nous de nous mobiliser pour une politique d’asile et d’immigration qui respecte les droits humains !
L’extrême droite s’enracine en Europe
La Belgique paie mal ses immigrés
Les immigrés en Belgique sont sous-payés. C’est ce qui ressort d’un récent rapport de l’office européen de statistiques Eurostat. Sur les 27 pays de l’Union européenne, la Belgique est le pays où l’écart entre revenus d’immigrés et de non-immigrés est le plus important.
Le seuil de pauvreté est actuellement fixé à 973€/mois pour un isolé et à 1.265€ pour une famille monoparentale avec un enfant (2.044€ pour un ménage de deux adultes et deux enfants)1.
http://www.fgtb-wallonne.be/ sites/default/files/fichiers/ dossier_de_presse_action_tse_du _16-01.pdf
Journée internationale de la Femme
Des réfugiées afghanes manifestent devant le cabinet de Maggie De Block
A l’occasion de la Journée de la Femme, une trentaine de réfugiées afghanes accompagnées de leurs familles, ont manifesté devant le cabinet de la secrétaire d’Etat à l’Asile et la migration, Maggie De Block, pour demander la protection de la Belgique. Selon leur avocate, ses femmes se trouvent dans un no man’s land juridique hypocrite. D’une part, elles ont reçu un ordre de quitter le territoire mais ne sont pas expulsées ; de l’autre, elles ne sont pas régularisées. « Elles sont à la fois victimes de la guerre dans leur pays et de la politique d’asile belge ». La délégation n’a pas pu être reçue par le cabinet de Maggie De Block.