Pendant quatre jours, ce Bruxellois a été considéré comme l’un des membres du commando de l’aéroport de Zaventem. Il raconte comment cette erreur a bouleversé sa vie.

La liberté, la justice et l'égalité, par tous les moyens nécessaires ! Malcolm X
Pendant quatre jours, ce Bruxellois a été considéré comme l’un des membres du commando de l’aéroport de Zaventem. Il raconte comment cette erreur a bouleversé sa vie.

Selma Benkhelifa évoque un « crime d’État » qui « s’inscrit dans le continuum d’une politique migratoire qui devait conduire, un jour ou l’autre, à ce type de tragédie ». Elle veut secouer les consciences, appeler à un débat de société : « La mort par balle d’une enfant de 2 ans et les suspicions de dissimulations qui ont suivi l’homicide auraient dû déboucher sur un sentiment général d’indignation. Mais on n’entend que des murmures, là où il faudrait des cris d’effroi. »
Aujourd’hui, les Vénézuéliens luttent contre l’implosion de leur économie et leurs voisins latino-américains, à droite, agitent des menaces de sanctions contre le » socialisme » de l’actuel président Maduro. Depuis l’élection de Chavez en 1998, le pays a connu une période d’intenses conflits de classe et de races. Chavez, premier dirigeant non blanc de l’histoire du pays majoritairement non blanc, a été réélu trois fois et a mené un mouvement populaire contre l’élite blanche retranchée dans ses privilèges. Depuis 1998, le Venezuela est devenu un lieu de lutte permanente entre les classes moyennes et supérieures et les masses subalternes dont Chavez tire son soutien. Le pays a ainsi suscité un grand intérêt médiatique dans le monde entier, tant à gauche qu’à droite.

« Il est évident que l’extrême-droite ne se sent en aucun cas menacée par ces ‘moqueries' ». | © BELGA PHOTO JONAS ROOSENS
Déjà épinglé pour des dérives antisémites, le Carnaval d’Alost est également critiqué par la Nouvelle Voie Anticoloniale pour la présence d’un char de suprémacistes blancs qui se prennent notamment en photo avec le leader d’extrême droite de Forza Ninove, Guy D’haeseleer.
Un dialogue critique sur la colonisation est-il possible avec la nouvelle génération d’historiens belges ?
Martin Vander Elst·Samedi 9 mars 2019
“The great force of history comes from the fact that we carry it within us, are unconsciously controlled by it in many ways, and history is literally present in all that we do… And it is with great pain and terror that one begins to assess the history that has placed one where one is, and formed one’s point of view”
– James Baldwin Collectif
La carte blanche publiée dans Le Soir ( lire ci dessous ) par Amandine Lauro (chercheuse qualifiée FRS-FNRS à l’ULB) et Benoît Henriet (professeur assistant à la VUB) permet d’instruire un certain nombre de controverses qui jusque-là étaient demeurées figées sans autres réponses que la continuation de la propagande coloniale. Cette carte blanche aura le mérite de présenter à l’opinion publique une nouvelle génération d’historiens plus engagés dans leurs pratiques et plus conscients des enjeux contemporains. Une position qui aura au moins le mérite de ne pas clore le débat, de permettre que s’élaborent des controverses qui fassent droit à une complexité vécue et pas à une pseudo-complexité agitée pour faire taire les souffrances et les continuités. Je me propose ici d’essayer l’exercice d’un dialogue critique.
Tout le monde sait – ou devrait savoir – que les valeurs ne sont jamais définitivement acquises et qu’il faut rester sur la brèche, prêt à les défendre. Cela semble à nouveau le cas dans ce qui secoue une fois encore une (petite) partie de la société française, sauf que c’est toujours la même…
En effet, samedi dernier, Mr. Finkielkraut a récidivé. Comme au moment des ‘Nuits debout’, par ce qui ne me semble pas être un hasard, il est allé se promener au cœur du mouvement des ‘Gilets Jaunes’. Telle une provocation dont il savait bien ce qu’elle risquait d’engendrer comme réaction à son encontre de la part de manifestants.
Lui qui n’a de cesse avec quelques voyous dans son genre, de dénigrer tout ce qui n’est pas bleu, blanc, rouge, et bouscule sa caste. Lui qui n’a de cesse de s’abriter derrière un antisémitisme fantasmé, convoqué en fonction des circonstances, mais qui cache mal son sionisme avéré. Lui qui n’a de cesse d’exacerber les tensions entre communautés. Ses éructations dans les médias l’illustrent en suffisance et il convient de rappeler que cet ‘agité du bocal’ déclarait en 2005 dans les colonnes du journal israélien Haaretz – sans que cela suscite alors de tollé médiatique – que « la France mérite notre haine » !
Quoi d’étonnant que cet histrion à qui l’on déroule le tapis rouge dans les médias français – mais on sait aussi à quels milliardaires ces derniers appartiennent – s’en prenne plein la tronche dès lors qu’il va au-devant de ceux qu’il n’a de cesse de mépriser et d’insulter tout au long de ses interventions? Pourtant, à bien regarder les images de cette confrontation, à aucun moment il ne semble effrayé. Au contraire, il paraît sourire de ce qui lui arrive, trop content sans doute d’avoir fait mouche…
En vérité, s’il est un racisme profond, chevillé dans les esprits, qui coule dans les veines de certains psychopathes, c’est le sionisme. Trompe-l’œil élaboré, paravent commode derrière lequel se cachent toutes celles et ceux qui n’ont fondamentalement pas réglé leur problème de racisme conscient ou inconscient, empêtrés dans leurs amalgames grossiers. Et qui se situent au niveau politique tant à droite qu’à gauche… quand celle-ci ne l’est plus depuis longtemps déjà.
Bruxelles Panthères réaffirme son soutien et sa solidarité au peuple vénézuélien face aux ingérences permanentes des impérialismes du Nord sur son pays et sa trajectoire politique. Notre solidarité s’adressera toujours aux peuples en lutte pour la prise en main de leur Destin, et contre toutes les tutelles coloniales, d’où qu’elles viennent.
Caracas, ce 2 février. Depuis des mois on n’avait vu une telle affluence populaire à un meeting bolivarien. Pendant ce temps dans les beaux quartiers, les rassemblements de la droite, moins nombreux, diffusaient l’hymne états-unien, déployaient des drapeaux US et d’Israël sur leur podium principal, applaudissant avec une certaine excitation à l’idée d’un débarquement des marines dans leur pays. Devinez pourquoi, depuis vingt ans, les médias ne vous montrent que les marches de la droite et jamais les manifestations chavistes ?
Les conclusions de l’enquête du Comité P sur la mort de la petite Mawda ont été discutées ce matin au Parlement. Dans une séance à huis clos présidée par Siegfried Bracke, le député N-VA.
Dans son rapport de 59 pages le comité P adresse aux parlementaires une série de dix recommandations, notamment sur les tactiques d’intervention en cas de poursuite et dans ce cadre l’usage des armes à feu.