F35 : d’énormes investissements militaires au détriment de la santé… et de notre sécurité
Crise COVID-19 : Libérez Georges Abdallah maintenant !
La crise du coronavirus accentue l’urgence de la libération immédiate de Georges Ibrahim Abdallah.
Nous, organisations belges et citoyen.ne.s soussignées, nous nous joignons aux nombreux appels à la libération immédiate des détenus pour pouvoir faire face au COVID-19 dans les prisons. Nous lançons un appel urgent à la libération de Georges Abdallah, militant communiste et anti-impérialiste libanais, le plus vieux prisonnier politique en Europe, détenu en France depuis plus de 35 ans.
Documenter les plis de COVID-19. Quelques notes à propos du coronavirus.
Ce texte est un premier relevé très partiel et en cours, vu de Belgique, de la pandémie de coronavirus, des affects qu’elle charrie et de ce qui a été éprouvé dans nos modes d’existences. Contacts : martin.vanderelst@uclouvain.be, Elsa.Roland@ulb.ac.be, David.Jamar@umons.ac.be
Analyse partielle d’un processus en cours
Documenter les plis de COVID-19.
Quelques notes à propos du coronavirus – 15 avril 2020
Préambule. Ce texte est un premier relevé très partiel et en cours, vu de Belgique, de la pandémie de coronavirus, des affects qu’elle charrie et de ce qui a été éprouvé dans nos modes d’existences. Nous avons besoin de documenter ce qui arrive, ce qui arrive de manière radicalement divergente selon les milieux touchés. A partir de ces documents, il s’agirait de formuler des doléances[1] susceptibles de renforcer nos capacités d’action sur le cours des choses, en ce compris le relais d’articulations politiques mais aussi de plaintes éventuellement juridiques. Certains éléments seront, pour le meilleur ou pour le pire, démentis par la suite des événements. Il n’en reste pas moins que covid-19 fait résonner les capacités différenciées de réponses en situation. En d’autres mots se rejoue aussi la question des « responsabilités » de situations en situations. Ce texte, parmi d’autres, devrait pouvoir aussi cultiver des idées de luttes de refus et/ou propositionnelles. Sa diffusion voudrait avoir pour effet, de croiser et de multiplier les comptes rendus. Ce texte appelle donc de nombreux prolongements et actualisations à venir. Nous y travaillons à partir de nos propres relais ; nous travaillerons les relais de ce qui nous parviendrait.
Une première partie tente de caractériser l’être COVID-19 et les affects d’insensibilité qui en favorisent l’expansion. Les pénalistes diraient qu’il s’agit là d’un « contexte », non pas extérieur, mais informant ce qui traverse sur des modes divers les situations et leurs appréciations.
Une deuxième partie entreprend un premier tour de ces situations, tentant à chaque fois d’en ébaucher les documentations et de saisir ce que, de cette documentation, il y aurait moyen de faire afin de relayer les plaintes (et les quelques propositions) qui en émergent déjà.
Contacts : martin.vanderelst@uclouvain.be, Elsa.Roland@ulb.ac.be, David.Jamar@umons.ac.be [2]
Table des matières
« On l’a eu, on l’a percuté »
Le 10 avril, Adil, un jeune de 19 ans, a perdu la vie à l’issue d’une course-poursuite avec la police à Anderlecht. L’historique des événements de cette soirée retracés par le quotidien De Morgen semble accabler la police.
Adil, le martyr de l’innocence ! Un deuil convoité par la violence
En Son nom, l’Exalté
Adil, le martyr de l’innocence ! Un deuil convoité par la violence
Au vu de l’ampleur des événements depuis ladite ‘course-poursuite’ qui a coûté vendredi soir la vie à Adil (+2020),le martyr de l’innocence, que Dieu lui accorde Sa miséricorde, et que son âme puisse reposer en paix, Amen ; le respect de la douloureuse tristesse de la famille, qui a lancé un appel au calme, afin qu’elle puisse faire son deuil dans la dignité, reste primordial. C’est avec peine que je présente mes sincères condoléances aux proches.
Contre le racisme d’État et les violences policières

http://manu-scordia.blogspot.com/
Rassemblement – Contre le racisme d’État et les violences policières
Dimanche 15 mars 2020 de 11:00 à 13:00
Avenue de Stalingrad, 1000 Bruxelles, Belgique
( Au niveau du Mégaphone )
Dans un contexte où les violences policières, d’abord principalement exercées dans les quartiers populaires, s’étendent de plus en plus à toute la société,Dans un contexte où le racisme progresse,Islamophobie, Négrophobie, Racisme de la part de la police, chasse aux migrant·e·s, traque des sans-papiers, répression des mouvements populaires, fichage généralisé… Il est plus qu’urgent de s’organiser et de dénoncer les logiques racistes et sécuritaires.Nous amazighs, noir.e.s, arabes, musulman.e.s, migrant.e.s des quartiers populaires de Bruxelles appelons à un rassemblement pour dénoncer la recrudescence des violences policières dont nous sommes victimes au quotidien. Parce qu’à travers le monde, nous sommes de plus en plus la cible d’une répression qui s’abat à l’aveugle sur toutes les voix dissidentes, nous appelons, dans le cadre de cette journée internationale contre les violences policières, toutes les personnes, groupes, visé.e.s par la répression, du Sud, comme du Nord, à rejoindre le rassemblement pour dire STOP A LA REPRESSION !
La culture d’une société raciste est elle-même raciste.
« Une société est raciste ou ne l’est pas. II n’existe pas de degré du racisme. II ne faut pas dire que tel pays est raciste mais qu’on n’y trouve pas de lynchages ou de camps d’extermination. La vérité est que tout cela et autre chose existent en horizon. Ces virtualités, ces latences circulent dynamiques, prises dans la vie des relations psycho-affectives, économiques. »[1]
Alost, Ath, Lessines, Malmedy, Binche, noirauds, père fouettard, musée coloniale de Tervuren, etc. La culture d’une société raciste est elle-même raciste et est de manière endémique défigurée par d’ignobles représentations négrophobes, antisémites, islamophobes, racistes.
Racisme et Culture par Frantz FANON
La doctrine de la hiérarchie culturelle n’est donc qu’une modalité de la hiérarchisation systématisée poursuivie de façon implacable.
La théorie moderne de l’absence d’intégration corticale des peuples coloniaux en est le versant anatomo-physiologique. L’apparition du racisme n’est pas fondamentalement déterminante. Le racisme n’est pas un tout mais l’élément le plus visible, le plus quotidien, pour tout dire, à certains moments, le plus grossier d’une structure donnée.
Étudier les rapports du racisme et de la culture c’est se poser la question de leur action réciproque. Si la culture est l’ensemble des comportements moteurs et mentaux né de la rencontre de l’homme avec la nature et avec son semblable on doit dire que le racisme est bel et bien un élément culturel. Il y a donc des cultures avec racisme et des cultures sans racisme.
