Semaine Mawda
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LES « BIENS COMMUNS » COLONIAUX ET LA DÉCOLONISATION DE LA GAUCHE
Les chercheurs universitaires Daniel Montañez et Juan Vicente Iborra (UNAM, Mexique) dénudent les contradictions d’une certaine gauche « communaliste » occidentale. Tracer trop vite une « internationale des biens communs » dissout le rapport prépondérant du colonialisme. Le « ni-nisme » sur le Venezuela, si utile à l’Empire, n’en est qu’une des conséquences politiques.
L’absence et ses masques.
L’absence et ses masques. Les commissions parlementaires belges sur la colonisation et le problème de dignité.
« Les masques ne sont pas les pièces les plus emblématiques de ce musée. Les belges les ont presque tous pillés durant la colonisation pour orner leurs musées. Voilà pourquoi nos musées sont presque vides […]. Ce qui nous reste de grandiose se trouve dehors dans le jardin. Il s’agit de gigantesques fresques qui représentent des esclaves noirs en train de construire une voie ferrée sous la surveillance des colons blancs. On y voit aussi d’imposantes statues de bronze de Stanley et de Léopold II, ces deux blancs par lesquels le malheur a commencé ».
Voilà comment Justin introduit souvent, de manière quasi-machinale mais toujours solennellement, la visite du minuscule musée du Mont Ngaliema à Kinshasa. Au fur et à mesure qu’on avance pour admirer la cinquantaine d’œuvres d’art reparties dans les deux pièces exiguës qui composent le musée, on se heurte effectivement à un contraste. D’abord l’absence et le vide créés par la violence coloniale. Il n’y a pas grand-chose dans le musée. Selon Justin, il faut aller au musée de Tervuren à Bruxelles pour avoir accès aux masques. Ensuite, la violence qu’expriment ces fresques et ces statuts qui surplombent le jardin. Elles sont si impressionnantes qu’on pourrait croire qu’elles avaient été conçues pour cacher l’absence de masques congolais que déplore Justin.
HUIT THÈSES SUR L’IMPÉRIALISME AMÉRICAIN ET LES LUTTES ANTI-IMPÉRIALISTES AU 21ÈME SIÈCLE, PAR RAMON GROSFOGUEL
Ce texte a été prononcé par le professeur Ramón Grosfoguel lors du cycle international « Notre Amérique dans les plans de l’impérialisme », lors de la réunion « Regards depuis l’Amérique du Nord » le 25 août 2020. Sociologue formé à l’Université de Puerto Rico et à la Temple University de Pennsylvanie (avec un Post-Doctorat, à la Maison des Sciences de l‘Homme, Centre Fernand Braudel, Paris) Ramon Grosfoguel est internationalement reconnu pour son travail sur la décolonisation du savoir et du pouvoir ainsi que pour son travail sur les migrations internationales et la politico-économie du système mondial. Il a été chercheur associé à la Maison des Sciences de l’Homme à Paris pendant de nombreuses années et enseigne actuellement à l’Université de Berkeley, où il travaille au sein de l’équipe de chercheurs « Modernité/colonialité ».
Les nécessaires reconfigurations décoloniales du champ de l’antiracisme
Par Khadija SENHADJI
Affaire Mawda : procès les 23 et 24 novembre 2020
06.08.2020 – Affaire Mawda : procès les 23 et 24 novembre 2020
Jeudi 6 août, Mons. Devant le Tribunal une vingtaine de personnes en soutien aux parents présents se sont rassemblées pour assister à la séance introductive du procès de trois hommes impliqués dans la mort de la petite Mawda, dont le policier tireur. Il est poursuivi pour « homicide involontaire« .
Le code noir, Colbert, la négrophobie d’Etat: le temps des réparations
- 3 AOÛT 2020
- PAR LES INVITÉS DE MEDIAPART
Mawda, meurtre d’Etat : première audience publique (tribunal de Mons)
Le 6 août, toutes et tous à Mons : première audience publique. Merci de diffuser un maximum dans vos réseaux. C’est aussi très important que les associations diffusent et signent l’appel. On doit être nombreux devant le tribunal de Mons !!!
Rue De Nimy 28, 7000 Mons, Région wallonne, Belgique
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Organisé par Comité Mawda – Justice et Vérité