Colloque à l’UMons sur « Colonisation, décolonisation : des mémoires multiples et plurielles ».

Le discours de BP au colloque à Mons :

Bonjour. Nous remercions le Mons Memorial Museum et l’UMONS pour l’organisation de ce colloque et pour l’invitation.

Ce colloque nous permet de prendre connaissance de beaucoup de recherches et de travaux sur la « mémoire coloniale », le « patrimoine », la « Culture », etc.

Malgré l’intérêt indéniable de telles recherches, ce sont les conséquences actuelles et matérielles de la colonialité du pouvoir et du savoir (le folklore étant inclus dans le savoir) sur la vie des personnes Noires et afro-descendantes qui nous préoccupent. Nous n’avons rien contre un travail intellectuel sérieux. C’est même l’une des bases de nos argumentations dans notre lutte contre la domination raciale.

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LES ZAPATISTES NAVIGUENT VERS L’EUROPE

Le Soir (Bruxelles, 7 mai) – Bernard Duterme, coordinateur du livre collectif Zapatisme : la rébellion qui dure, commente la prochaine « invasion » du continent européen par les surprenants rebelles du Chiapas, à l’heure de la ratification d’un nouvel accord de dérégulation des investissements et des échanges commerciaux entre l’Europe et le Mexique.

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Penser l’impensable – hommage à Maurice Rajsfus

Par Arié Alimi

AVOCAT AU BARREAU DE PARIS

En 1995, Maurice Rajsfus, historien et écrivain spécialiste de la répression policière, rescapé de la Shoah et militant, disparu en juin dernier, publiait La Police de Vichy. Ce livre important reparaît aujourd’hui, et si l’avocat Arié Alimi a accepté d’en rédiger cette préface, c’est parce que ce travail doit permettre d’inspirer tant les historiens du temps présent que les défenseurs des droits humains, les policiers et ceux qui aspirent à des fonctions administratives ou politiques.

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Un nouveau Bandung pour affronter la crise actuelle

Ce texte a été initialement publié dans le bulletin de recherche du ASN de décembre 2020/janvier 2021, que vous pouvez retrouver ici.

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L’aide au passage n’est pas un délit!

Il faut le rappeler avec force, sans les solidarités intra-communautaires les migrants sont les proies d’opérations de persécution continues de la part de la police. Luttons contre la criminalisation de la migration et de l’aide au passage. Par le Comité Mawda – Justice et Vérité; le Groupe Montois de soutien aux Sans-Papiers; Refugee Women’s Centre; Solidarity is not a crime.

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Cher Romelu Lukaku, Et à tous les footballeurs professionnels,

         

  Bruxelles, 14 mars 2021                                                                        

« Plus Lukaku que Messi »

Pourquoi un article récemment publié par Laurence Wauters dans Le Soir au sujet de la mort de Lamine Bangoura relève du racisme auquel font face les Noirs et les Arabes en Belgique.

Cher Romelu Lukaku,

Et à tous les footballeurs professionnels,

C’est à vous frères Noirs et Arabes que nous adressons cette lettre.

Nous vous écrivons au sujet de Lamine Bangoura, ce jeune belgo-guinéen de 27 ans tué par la police à son domicile, le 07 mai 2018, pour un impayé de loyer. L’histoire de Lamine Bangoura et de sa famille est tragique et méconnue. Cette affaire mérite d’être mise en lumière et partagée un maximum.

Lamine Bangoura était footballeur comme vous, Noir comme vous. Selon les termes de Laurence Wouters, journaliste au sein de la rédaction du quotidien Le Soir, « physiquement, Lamine était plus Lukaku que Messi ».

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Lamine Bangoura : les errements négrophobes du Soir

Il aura fallu plus de deux ans et demi au journal Le Soir pour traiter de l’affaire Lamine Bangoura ! Bien après les journalistes néerlandophones du Krant Van West Vlanderen (KW) et du Morgen[1], (Laurens Kindt, Douglas De Coninck, Samira Atillah, Sam Feys, Hans Verbeke) ; et, selon le temps journalistique, une éternité (plus de 6 mois) après la prise de parole du père de Lamine, Jean-Pierre Bangoura, lors de la manifestation BLM du 7 juin 2020 à Bruxelles ; aux côtés, déjà, du footballeur Pelé Mboyo et d’autres acteurs culturels et militants.

Ce jour-là, parmi les 15.000 personnes présentes, celles et ceux qui écoutaient les nombreuses prises de paroles ont vécu comme une évidence qu’il fallait « faire quelque chose ». A la place d’un compte-rendu de ces déclarations, le traitement journalistique majoritaire se contentera d’une description indifférenciée d’un « sentiment de discrimination » vécu par « des Noirs ». Soit.

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