« POURQUOI NOUS SOMMES LES PLUS NOMBREUX DANS LES PRISONS ALORS QUE L’ON EST UNE MINORITÉ DANS CE PAYS ? POURQUOI CE SONT LES NOIRS ET LES ARABES MAJORITAIRES AU CHÔMAGE ? »
Race et colonialité – une interview de Norman AJARI
Norman AJARI est philosophe, professeur à Villanova University (USA), militant décolonial et membre du Parti des Indigènes de la République, il est l’auteur de “La dignité ou la mort. Ethique et politique de la race” paru en 2019 aux éditions La Découverte.
« La Dignité ou la Mort » : C’est le titre du livre écrit par Norman Ajari, philosophe et universitaire à Villanova University, dans la ville de Philadelphia. A l’heure où les hopitaux débordent, où les lits manquent pour les malades, où le personnel soignant est épuisé, et où des personnes âgées meurent isolées dans des maisons de repos, ce titre sonne comme une prophétie …
Confinement et violences policières à Bruxelles
La presse (Belga, le Soir, RTL) n’a rapporté que ce qui dit la police. Nous avons voulu en savoir plus et avons contacté un témoin qui a bien voulu répondre à nos questions, malgré le risque que nombre d’entre les riverains des quartiers ressentent lorsqu’il faut témoigner contre des agissements de la police, surtout en cette période de pouvoirs spéciaux due au confinement.
ODP News : http://odpnews.com
Combattre l’Etat policier et le racisme d’Etat à l’échelle des pays du Nord : le cas belge
#byanymeansnecessary #stopblackface Intervention de Nordine Saidi au Bandung du Nord : la colonialité du pouvoir en Belgique. On ne peut agir et penser la fin du blackface en Belgique sans agir et penser contre la politique coloniale belge jusque dans ses effets les plus actuels. « On ne peut pas envisager aujourd’hui les discriminations, le racisme et la négrophobie sans revenir sur les 80 années d’histoire coloniale, qui ont laissé des traces dans les mentalités, les esprits mais aussi dans sa politique ». Et l’on ne peut agir et penser contre la colonialité du pouvoir en Belgique sans penser ses formes contemporaines, sans restituer les inégalités géographiques (différences d’espérances de vie entre le croissant pauvre et le croissant colonial), sans penser les dispositifs racistes de ségrégation (plans canal, déchéance de la nationalité, profilage racial, ségrégation scolaire, opérations Medusa, etc.). La plainte portée par le bourgmestre socialiste de Lessines contre Nordine Saidi et les Bruxelles Panthères est à inscrire dans l’histoire longue de la colonialité négro-islamophobe en Belgique. Un texte très important à relire de toute urgence.
Islam et politique : la grande discorde
Premier plateau (du début de la vidéo à 1h14) : « De l’antisémitisme à l’islamophobie, l’affaire du voile est-elle une affaire Dreyfus contemporaine ? L’islamophobie est-elle un racisme de gauche ? »
Avec Hatem Bazian (professeur à l’Université de Berkeley et co-fondateur du Zaytuna College), Michèle Sibony (Union Juive Française pour la Paix UJFP), Maboula Soumahoro (maitresse de conférence en anglais à l’Université de Tours, présidente de l’association Black History Month), Ugo Palheta (sociologue, directeur de publication de la revue Contretemps – Revue de critique communiste, membre du NPA – Nouveau Parti Anticapitaliste), Mehdi Meftah (militant antiraciste décolonial membre du Parti des Indigènes de la République).
Second plateau (de 1h15 à 2h07) : « Que faut-il penser des listes dites « communautaires » ? Quel bilan tirer de la grande manifestation du 10 Novembre ? »
Avec Mariem Sabil (docteure en droit et responsable du service juridique du CCIF – Collectif Contre l’Islamophobie en France), Olivier Le Cour Grandmaison (politologue, maître de conférence à l’Université d’Evry-Val d’Essonne), Denis Sieffert (journaliste, ancien directeur de publication de l’hebdomadaire Politis.fr), Julien Salingue (politologue, enseignant à l’Université Paris 8, membre d’ Acrimed – Action-Critique-Médias et militant au sein du NPA).
Troisième plateau (de 2h16 à la fin de la vidéo) : « Le consensus antiterroriste est-il un moyen d’anesthésier les forces dites « progressistes » et de mater la contestation sociale ? »
Avec Raphaël Kempf (avocat au barreau de Paris), Ibrahim Bechrouri (doctorant à l’Université Paris 8 et enseignant à la City University de New York), Hamza Esmili (doctorant en sociologie au Centre Maurice Halbwachs) et Julien Salingue.
Animé par Wissam Xelka !
La dignité ou la mort : Un livre qui dessine les limites de la notion de dignité
Norman Ajari, auteur de « La Dignité ou la Mort – Éthique et politique de la race », est l’invité de Paris direct. Docteur en philosophie, il enseigne à l’université Toulouse Jean-Jaurès et aux États-Unis. Pourquoi s’est-il intéressé à la notion de dignité ? Existe-t-il un racisme d’État en France ? Qu’est-ce que le blackface ? Explications.
« Derrière les fronts » à Bruxelles le 12 Mars 2019
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MARDI 12/03/2019 à 20h30
« Derrière les fronts », un film puissant et passionnant.
« Au quotidien la colonisation n’est pas seulement celle des terres, des logements ou de l’eau. Elle ne cherche pas simplement à s’imposer par les armes, elle travaille aussi les esprits. J’ai choisi de m’intéresser à ces formes invisibles : l’occupation intime, celle de l’espace mental » dit la réalisatrice du film, Alexandra Dols.
Ce documentaire dresse ainsi le portrait de la psychiatre, psychothérapeute et écrivaine palestinienne Dr. Samah Jabr, qui s’est spécialisée dans les conséquences psychologiques causées par l’occupation palestinienne. Son précieux témoignage, qui structure le film, est ponctué par des extraits de chroniques, des interviews de femmes et d’hommes qui partagent leurs histoires, leurs actes de résilience et de résistance.
La projection du film « Derrière les fronts » sera suivie d’un échange avec Alexandra Dols, productrice et réalisatrice du film et Samah Jabr, psychiatre, psychothérapeute et écrivaine .
Khadija Senhadji, socio-anthropologue et militante décoloniale, animera cet échange, en tentant de faire le lien avec les enjeux posés par la présence des populations issues des immigrations post-coloniales au Nord. Comment l’occupation, et plus largement la domination, se manifeste-t-elle dans les esprits? Quels sont les outils et stratégies pour y faire face? Voici quelques questions qui animeront la discussion.
Co-organisé par Bruxelles Panthères, le Cinéma Aventure & le Mouvement Citoyen Palestine
Le lobby israélien dévoilé
On a tous entendu parler à un moment où à un autre d’organisations comme l’AIPAC ou le TIP, sans savoir très bien quel était leur rôle précis. Après avoir mis l’accent en 2016 ? sur les pratiques mafieuses que certains groupes sionistes utilisent en Angleterre1, Al-Jazzera a réalisé un travail exceptionnel en s’infiltrant au sein des organisation sionistes présentes aux EEUU afin de présenter au monde quel est leur modus operandi.
Tout au long des quatre épisodes qui comporte ce reportage, on apprend que :
-le BDS est un outil redoutable qui fait trembler l’entité sioniste.
-pour s’opposer aux sympathisants du BDS ce réseau de lobbying utilise de méthodes criminelles (calomnie, menaces, insultes).
-un des buts du lobby israélien aux EEUU est de faire en sorte que les EEUU soutiennent inconditionnellement l’état colonial israélien (en lui fournissant par exemple de « l’aide militaire» ,qui actuellement est de 38 Billions de dollars).
Le Président Vénézuelien Maduro a annoncé la création de l’Institut National pour la Décolonisation.
A l’occasion d’une rencontre avec des intellectuels de différents pays qui participaient à la IIIème Ecole de Pensée Critique Décoloniale ouverte au public vénézuélien, le Président vénézuélien Maduro a approuvé la proposition présentée par Enrique Dussel et Ramon Grosfoguel de créer un Institut pour la Décolonisation, qui combattra la formation européo-centrée qui prévaut toujours à l’intérieur de nombreux programmes éducatifs. Le Ministre du Pouvoir Populaire pour la Culture, Ernesto Villegas, a été désigné pour parachever sa création avec le collectif des intellectuels.
La rencontre entre le Chef de l’État et les intellectuels a eu lieu au palais présidentiel de Miraflores à Caracas, et a été retransmise par la chaîne publique de télévision. Les penseurs visitaient le Vénézuela à l’occasion de la Troisième Ecole de Pensée Critique Décoloniale : Etat et Processus Constituants, qui se déroulait à la Bibliothèque Nationale du Vénézuela entre le 22 et le 26 octobre.
« Ce furent des journées de débat et de réflexion extrêmement intéressantes, pertinentes, profondes et absolument libres » a expliqué le Ministre de la Culture Ernesto Villegas. « Le gouvernement bolivarien, à travers ses distinctes institutions, leur a donné tout son soutien, mais cela ne s’est nullement traduit en restriction ou limitation, de manière à ce que l’évènement soit un plan pour le débat critique et autocritique des grandes affaires de l’humanité, particulièrement depuis la perspective de la décolonisation ».
Sur les traces de Frantz Fanon
Le combat de Frantz Fanon vu par Hassane Mezine dans son film documentaire « Fanon, hier et aujourd’hui ». De la psychiatrie à la lutte contre la colonisation.