Après avoir sauvé les banques de la faillite, les États ont vu leur dette publique exploser. Les pouvoirs publics sont maintenant sous pression des marchés financiers et des autorités européennes (et, dans certains cas, du FMI) pour imposer des plans d’austérité afin de trouver les ressources financières nécessaires au remboursement de cette dette.Même si sa situation est moins dramatique que celle de la Grèce, la Belgique ne fait pas exception. Sa situation pourrait même encore se dégrader si la garantie d’Etat de 54,45 milliards d’euros octroyée en octobre 2011 à certains créanciers de Dexia était activée. C’est pourquoi trois associations (CADTM, ATTAC Bruxelles 2 et ATTAC Liège), représentées par les avocats Pierre Robert et Olivier Stein, ont introduit le 23 décembre dernier un recours devant le Conseil d’État afin d’annuler l’arrêté royal octroyant ces garanties. Ces associations ont été rejointes en mars 2012 par les députées fédérales Zoé Genot et Meyrem Almaci.
Ce combat juridique s’inscrit plus largement dans une lutte politique pour l’annulation de la dette publique illégitime, notamment celle issue du sauvetage des banques. Rendez-vous sur le site www.sauvetage-dexia.be pour suivre l’actualité de Dexia et du recours contre les garanties accordées aux créanciers du groupe Dexia.
Pour lancer le débat sur les mesures à prendre à l’égard de Dexia et du système financier en général, nous avons rédigé un courrier que vous pouvez envoyer aux membres du Parlement fédéral. Interpellons nos parlementaires !
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