Avez-vous vu les policiers américains ? Avez-vous vu comment ils ont tué Geroge Floyd en l’étouffant à Minneapolis ? Avez-vous vu le policier Derek Chauvin s’agenouiller sur son cou, l’immobiliser, Floyd suppliant qu’on le laisse en vie jusqu’à ce qu’il meure cinq minutes plus tard ? Quelles forces de police racistes ils ont en Amérique, comme elles sont brutales ! Maintenant, Minneapolis flambe après qu’un citoyen noir ait été exécuté à cause de sa couleur de peau. Le maire a présenté des excuses, les quatre policiers impliqués ont été renvoyés, Chauvin a été inculpé. L’Amérique est un endroit cruel pour les Noirs et sa police est raciste.
Ce que la Palestine m’a appris du racisme aux États-Unis
Par Sylvie Laurent, février 2019
Dans une courte vidéo en noir et blanc, les visages bruns d’opprimés en lutte se succèdent et s’entrecroisent, certains portant des dreadlocks et d’autres un foulard ou un keffieh, unis par un même message décliné sur les pancartes : « Arrêtez de nous tuer », « Rendez-nous notre humanité ». Les images de Ferguson (Missouri), où s’est exprimée l’indignation noire face à l’impunité policière, alternent avec celles des territoires occupés. Des Palestiniens affirment « Black lives matter » (« les vies des Noirs comptent »), et des Noirs américains interprètent l’oppression des Palestiniens comme du racisme. Entre eux, des points de rencontre : la compagnie américaine Combined Systems, qui fournit la police de Ferguson en gaz lacrymogène et autres armes de répression, équipe aussi les forces israéliennes d’occupation de la bande de Gaza ou de la Cisjordanie.
Crise COVID-19 : Libérez Georges Abdallah maintenant !
La crise du coronavirus accentue l’urgence de la libération immédiate de Georges Ibrahim Abdallah.
Nous, organisations belges et citoyen.ne.s soussignées, nous nous joignons aux nombreux appels à la libération immédiate des détenus pour pouvoir faire face au COVID-19 dans les prisons. Nous lançons un appel urgent à la libération de Georges Abdallah, militant communiste et anti-impérialiste libanais, le plus vieux prisonnier politique en Europe, détenu en France depuis plus de 35 ans.
Autodéfense filmique face aux fictions d’État.
Le cas de « Fauda » sur Netflix
Par Claire Scurob
Alors que la série israélienne Fauda entame sa 3ème saison sur Netflix, ce texte s’interroge sur le rôle de cette fiction dans le « ré-encodage » de la réalité coloniale.
Partant du rôle des représentations audiovisuelles pour le colonialisme israélien , l’auteure rappelle également l’arme politique qu’est le boycott dès lors qu’il s’agit de productions « culturelles » – trop souvent présentées comme détachées des réalités politiques. Cette analyse de Fauda vient à point pour souligner que, plus que jamais, les images restent des champs de bataille.
N.B. : inutile d’avoir vu la série pour lire l’article.
Combattre l’Etat policier et le racisme d’Etat à l’échelle des pays du Nord : le cas belge
#byanymeansnecessary #stopblackface Intervention de Nordine Saidi au Bandung du Nord : la colonialité du pouvoir en Belgique. On ne peut agir et penser la fin du blackface en Belgique sans agir et penser contre la politique coloniale belge jusque dans ses effets les plus actuels. « On ne peut pas envisager aujourd’hui les discriminations, le racisme et la négrophobie sans revenir sur les 80 années d’histoire coloniale, qui ont laissé des traces dans les mentalités, les esprits mais aussi dans sa politique ». Et l’on ne peut agir et penser contre la colonialité du pouvoir en Belgique sans penser ses formes contemporaines, sans restituer les inégalités géographiques (différences d’espérances de vie entre le croissant pauvre et le croissant colonial), sans penser les dispositifs racistes de ségrégation (plans canal, déchéance de la nationalité, profilage racial, ségrégation scolaire, opérations Medusa, etc.). La plainte portée par le bourgmestre socialiste de Lessines contre Nordine Saidi et les Bruxelles Panthères est à inscrire dans l’histoire longue de la colonialité négro-islamophobe en Belgique. Un texte très important à relire de toute urgence.
N-D de Paris, J. Assange, la planète, les migrants, etc…
« Derrière les fronts » à Bruxelles le 12 Mars 2019
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MARDI 12/03/2019 à 20h30
« Derrière les fronts », un film puissant et passionnant.
« Au quotidien la colonisation n’est pas seulement celle des terres, des logements ou de l’eau. Elle ne cherche pas simplement à s’imposer par les armes, elle travaille aussi les esprits. J’ai choisi de m’intéresser à ces formes invisibles : l’occupation intime, celle de l’espace mental » dit la réalisatrice du film, Alexandra Dols.
Ce documentaire dresse ainsi le portrait de la psychiatre, psychothérapeute et écrivaine palestinienne Dr. Samah Jabr, qui s’est spécialisée dans les conséquences psychologiques causées par l’occupation palestinienne. Son précieux témoignage, qui structure le film, est ponctué par des extraits de chroniques, des interviews de femmes et d’hommes qui partagent leurs histoires, leurs actes de résilience et de résistance.
La projection du film « Derrière les fronts » sera suivie d’un échange avec Alexandra Dols, productrice et réalisatrice du film et Samah Jabr, psychiatre, psychothérapeute et écrivaine .
Khadija Senhadji, socio-anthropologue et militante décoloniale, animera cet échange, en tentant de faire le lien avec les enjeux posés par la présence des populations issues des immigrations post-coloniales au Nord. Comment l’occupation, et plus largement la domination, se manifeste-t-elle dans les esprits? Quels sont les outils et stratégies pour y faire face? Voici quelques questions qui animeront la discussion.
Co-organisé par Bruxelles Panthères, le Cinéma Aventure & le Mouvement Citoyen Palestine
Antisémitisme: pas d’amalgame avec les Gilets Jaunes
Tout le monde sait – ou devrait savoir – que les valeurs ne sont jamais définitivement acquises et qu’il faut rester sur la brèche, prêt à les défendre. Cela semble à nouveau le cas dans ce qui secoue une fois encore une (petite) partie de la société française, sauf que c’est toujours la même…
En effet, samedi dernier, Mr. Finkielkraut a récidivé. Comme au moment des ‘Nuits debout’, par ce qui ne me semble pas être un hasard, il est allé se promener au cœur du mouvement des ‘Gilets Jaunes’. Telle une provocation dont il savait bien ce qu’elle risquait d’engendrer comme réaction à son encontre de la part de manifestants.
Lui qui n’a de cesse avec quelques voyous dans son genre, de dénigrer tout ce qui n’est pas bleu, blanc, rouge, et bouscule sa caste. Lui qui n’a de cesse de s’abriter derrière un antisémitisme fantasmé, convoqué en fonction des circonstances, mais qui cache mal son sionisme avéré. Lui qui n’a de cesse d’exacerber les tensions entre communautés. Ses éructations dans les médias l’illustrent en suffisance et il convient de rappeler que cet ‘agité du bocal’ déclarait en 2005 dans les colonnes du journal israélien Haaretz – sans que cela suscite alors de tollé médiatique – que « la France mérite notre haine » !
Quoi d’étonnant que cet histrion à qui l’on déroule le tapis rouge dans les médias français – mais on sait aussi à quels milliardaires ces derniers appartiennent – s’en prenne plein la tronche dès lors qu’il va au-devant de ceux qu’il n’a de cesse de mépriser et d’insulter tout au long de ses interventions? Pourtant, à bien regarder les images de cette confrontation, à aucun moment il ne semble effrayé. Au contraire, il paraît sourire de ce qui lui arrive, trop content sans doute d’avoir fait mouche…
En vérité, s’il est un racisme profond, chevillé dans les esprits, qui coule dans les veines de certains psychopathes, c’est le sionisme. Trompe-l’œil élaboré, paravent commode derrière lequel se cachent toutes celles et ceux qui n’ont fondamentalement pas réglé leur problème de racisme conscient ou inconscient, empêtrés dans leurs amalgames grossiers. Et qui se situent au niveau politique tant à droite qu’à gauche… quand celle-ci ne l’est plus depuis longtemps déjà.
Le lobby israélien dévoilé
On a tous entendu parler à un moment où à un autre d’organisations comme l’AIPAC ou le TIP, sans savoir très bien quel était leur rôle précis. Après avoir mis l’accent en 2016 ? sur les pratiques mafieuses que certains groupes sionistes utilisent en Angleterre1, Al-Jazzera a réalisé un travail exceptionnel en s’infiltrant au sein des organisation sionistes présentes aux EEUU afin de présenter au monde quel est leur modus operandi.
Tout au long des quatre épisodes qui comporte ce reportage, on apprend que :
-le BDS est un outil redoutable qui fait trembler l’entité sioniste.
-pour s’opposer aux sympathisants du BDS ce réseau de lobbying utilise de méthodes criminelles (calomnie, menaces, insultes).
-un des buts du lobby israélien aux EEUU est de faire en sorte que les EEUU soutiennent inconditionnellement l’état colonial israélien (en lui fournissant par exemple de « l’aide militaire» ,qui actuellement est de 38 Billions de dollars).