Il était une fois, dans la prospère « Cité des Étoiles », un événement sur le point de troubler l’ordre d’un lieu pourtant habitué à dominer les tumultes du monde. Ce quartier, stratégiquement enchâssé entre des banques et des vitrines de luxe, avait de tout temps incarné le triomphe de la rationalité et de l’opulence. Pourtant, une dissonance insidieuse s’était mise à vibrer, distillant un malaise diffus dans cet univers pacifié. L’épicentre de cette perturbation ? Une poignée de vagabonds ou « sans-chez-soi », comme les appelaient les derniers rêveurs, avait osé arpenter les rues de ce sanctuaire capitaliste. Ces âmes en errance, dont les chiens paraissaient plus humains que bien des hommes en cravate, traînaient derrière elles des sacs plastiques gonflés de leurs maigres trésors : des objets dépareillés, fragments d’existences échouées ou outils bancals de survie. Leurs formes de vie, fragiles ou impérieuses, leurs pas, hésitants ou obstinés, représentaient une énigme pour tous ceux qui les apercevaient : une rupture dans l’esthétique du lieu, sorte de rumeur silencieuse dans le concert harmonieux de la prospérité.
SOULEYMANE, 19 ANS, TUÉ MÉTRO CLÉMENCEAU
par Claude Semal

J’écris souvent dans l’Asympto à hue et à dia, « à sauts et à gambades », selon mes propres disponibilités et selon les sollicitations de l’actualité.
Je ne savais pas, en me levant ce matin, que j’écrirais aujourd’hui sur ce jeune Bruxellois de dix-neuf ans, Souleymane Sow, tué d’une balle dans le dos et dans le cœur, à Anderlecht, devant la station de métro Clémenceau, à cent mètres de chez lui.
Ni qu’à 13 heures, je mettrais pour la première fois de ma vie les pieds dans une mosquée, après m’être déchaussé, pour assister à une cérémonie funéraire qui lui rendrait hommage.
Or voilà qu’à 9h30, je reçois un message d’alerte dans une boucle WhatsApp, qui annonçait une conférence de presse de sa famille « pendant l’heure du midi ».
Le message était accompagné de cette poignante « Lettre à Souleymane ».
Il est temps de revendiquer un futur autre que celui qu’on nous impose
Communiqué de soutien à Samidoun et au Collectif Palestine Vaincra – Bruxelles Panthères
Écrivez, interpellez tous les élus de l’opposition, les syndicats, les organisations de défense des droits humains et toutes les forces de gauche pour qu’elles publient un communiqué de soutien et se mobilisent afin d’éviter que ne se reproduise en Belgique ce qui se passe en France avec la dissolution du Collectif Palestine Vaincra.
Solidarité inconditionnelle avec la Fondation Hind Rajab
Communiqué de ‘Bruxelles Panthère’:
Solidarité inconditionnelle avec la Fondation Hind Rajab et soutien à la résistance palestinienne « by any means necessary ».
Depuis le début de ce génocide, et en réalité depuis des décennies, ‘Bruxelles Panthère’ réaffirme son soutien inébranlable à la résistance palestinienne. Nous exigeons que tous les bi-nationaux belgo-israéliens impliqués dans des crimes de guerre ou de génocide, qu’ils soient militaires ou colons, soient jugés et rendus responsables de leurs actes. La complicité dans un territoire occupé ne doit pas rester impunie. Aucune personne, aucun État, aucun colon, aucun système colonial ne doit échapper à la justice.
Les politiques migratoires inhumaines de l’Union européenne
La vieille Europe applique la politique migratoire de fermeture des frontières de l’extrême-droite, alors que les études indiquent que ses économies ont besoin de les ouvrir
15 janvier par Fátima Martín
Theo Francken et Georges-Louis Bouchez : deux jumeaux politiques au service d’un projet raciste et suprémaciste.
La négrophobie et l’islamophobie constituent ensemble les piliers fondamentaux du racisme d’État en Belgique.
Gaza : La résistance vit, les portes de la prison s’ouvrent – Sur la voie de la libération et du retour
La résistance, avec le plus grand honneur, le plus grand dévouement et le plus grand amour de la Palestine, a lutté sans relâche pour défendre le peuple palestinien – et l’humanité toute entière — contre les forces sionistes/impérialistes génocidaires.