Par Olivier Esteves, maître de conférences à l’université de Lille-III
01/10/2012 – La sortie récente de M. Copé sur « le racisme anti-Blanc » ne constitue qu’un épisode du débat oiseux autour d’un concept bien mal nommé. Ainsi, le 14 mars 2011, l’hebdomadaire L’Express couvrait la parution d’un court essai de 58 pages, écrit en grosses lettres, sans note de bas de page, et consistant presque exclusivement en des entretiens. Le titre de l’opuscule : Le racisme anti-Blanc, le sous-titre Ne pas en parler : un déni de réalité.
Bonjour l’hypocrisie, et merci pour les grands sentiments…
Paul Willems, répond à la lettre ouverte du Sénateur José Dubié et d’autres cosignataires portant sur le « Communautarisme » en Belgique dans le cadre des élections communales de 2012.
La carte blanche de Josy Dubié parue dans le Soir du 9 octobre aurait dû inclure le terme islamophobie. Pourquoi, à ce sujet, pas un mot ? La réponse est évidente.
L’affaire du « candidat victime d’antisémitisme »
CE QUE PEUT UNE MINORITÉ
CE QUE PEUT UNE MINORITÉ[1]
Le texte ci-dessous a été prononcé dans les locaux du mouvement Égalité par Félix Boggio Éwanjé-Épée et Stella Magliani-Belkacem lors de la présentation d’un ouvrage qu’il et elle ont coordonné, Race et capitalisme (Syllepse, 2012).
De la lutte contre la répression d’Etat en France au soutien à la Palestine
Parallèles et paradoxes
« La communauté d’expérience oppressive fait de la Palestine un enjeu politique central, ici et maintenant. Ce n’est pas une « importation du conflit ». C’est le même conflit. »Outrages, Retour sur les manifestations de soutien à Gaza et aux « révolutions arabes »
‘Tegen politiegeweld’
Egalité telt enkel kandidaten die in volkswijken wonen.
BRUSSEL – Nog een nieuwe partij in Brussel is de tweetalige lijst Egalité. De beweging bestond in 2008 na de bombardementen in de Gazastrook in Palestina en biedt zich nu in acht Brusselse gemeenten aan.
Racisme, discriminations, islamophobie : un faux problème pour le PTB
Dans le tout récent recueil de textes « Race et capitalisme », les coordinateurs, Félix Boggio-Éwanjé-Épée et Stella Magliani-Belkacem, partent en guerre contre un des grands dadas de la gauche actuelle, à savoir que « le racisme ferait écran aux vrais enjeux » : « Le racisme serait une manière de détourner l’attention, une diversion opérée par la classe dominante en direction des classes populaires pour réduire leur combativité collective »[1].
Pourquoi évoquer la Palestine dans un programme électoral communal ?
Communes, racisme et politique internationale.
lundi 3 septembre 2012, par Paul Willems
Pourquoi inclure dans un programme électoral communal un point concernant la Palestine. Les gens s’étonnent ? Certains se disent choqués. Mais est-ce réellement sans rapport avec le sujet ?
Comment justifiez-vous, Monsieur le Bourgmestre, la présence sur votre liste d’un membre qui affiche sans ambiguïté ses sympathies pour le régime d’apartheid israélien?
Envoyé : mardi 18 septembre 2012 11:53
À : Moureaux Philippe
Cc : info.laanan@cfwb.be
Objet : Liste du Bourgmestre
Monsieur le Bourgmestre,
Il y a quelques années, vous aviez organisé un colloque sur la Palestine dans les locaux de votre commune pour dénoncer les violations systématiques des droits de l’homme et du droit international commises par Israël.
Vous n’êtes pas sans savoir que la colonisation se poursuit d’une manière effrénée et qu’aucune sanction n’est prise à l’encontre de cet Etat. La situation des Palestiniens, privés de toutes les libertés, est dramatique aujourd’hui.
Aussi, je suis aujourd’hui indignée d’apprendre par le site sioniste Philosémitisme, particulièrement raciste à l’encontre des Musulmans et négationniste, qu’un Monsieur Nader Rekik se présente sur votre liste, alors qu’on le voit, en Israël, poser à côté de militaires de Tsahal et serrer la main à Shimon Peres…
Sur le « racisme anti-blanc »
« Tous nous avons subi, dans ce pays, l’oppression politique imposée par l’homme blanc, l’exploitation économique imposée par l’homme blanc et la dégradation sociale imposée par l’homme blanc. Lorsque nous nous exprimons ainsi, cela ne veut pas dire que nous sommes anti-Blancs, mais que nous sommes opposés à l’exploitation, opposés à la dégradation, opposés à l’oppression. Et si l’homme blanc ne veut pas que nous soyons ses ennemis, qu’il cesse de nous opprimer, de nous exploiter, de nous dégrader. »