Y’a Bon Awards : nous votons Caroline Fourest !

LE PLUS. En décernant à Caroline Fourest un « Y’a bon award », prix humoristique récompensant des « propos, dispositifs, idées, visuels et lois racistes de tous horizons », l’association Les Indivisibles s’est attirée les foudres de l’essayiste. Christine Delpy, chercheuse au CNRS, s’associe à toute une série d’intellectuels et d’artistes pour signer ce manifeste pour le droit à l’humour, à l’irrévérence et à l’antiracisme. 

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Début d’éléments de réflexion pour lutter efficacement contre les réseaux terroristes

 

Monsieur l’Ambassadeur des États-Unis d’Amérique en France,

Un peu moins d’un an après la tragédie d’Oslo et d’Utøya, nous tenions tous à partager notre très profonde tristesse pour cet acte terroriste odieux et haïssable, et vous communiquer notre analyse.

S’il n’est pas question de ressusciter les morts, il faudrait au moins respecter leur âme, la douleur des familles & des amis, et s’interroger sur les mécanismes qui ont conduit à un tel acte, afin d’éviter qu’il ne se reproduise et éviter un engrenage qui garantit d’être fatal !

Fort de mon expérience dans ce domaine, j’espère de tout cœur que cette fois-ci  vous ne commettiez pas l’erreur du déni de réalité. L’avenir nous le dira …

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Quand Le Monde s’emmêle les pinceaux sur la politique en Tunisie

 

 

 

Le quotidien français Le Monde a dû vite se ressaisir pour présenter ses excuses et rectifier le tir après les bourdes énormes commises par Caroline Fourest dans son article « La Tunisie des Lumières se bat », publié le 6 avril.

 

La célèbre chroniqueuse connue pour être une farouche opposante à l’obscurantisme à travers ses ouvrages sur les extrémismes religieux, dont un sur Tariq ramadan, a fait preuve dans son dernier article d’un manque de professionnalisme patent. Selon toute vraisemblance, elle aura été conditionnée par des préjugés malencontreux qui l’ont conduit à des confusions surprenantes pour une intellectuelle chevronnée.

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Mohamed Merah et moi

par Houria Boutedja

Mon salam aux frères et sœurs qui sont dans la salle, aux amis et militants. Je salue également le Groupe des Associations de Bagnolet qui a permis la tenue de ce meeting et en particulier les élus locaux qui ont eu le courage de résister aux pressions.

Je dois conclure ce meeting et je voulais vous dire qu’il y a un avant et un après la tragédie de Toulouse Montauban. Cette conclusion que j’ai écrite au nom de Printemps des quartiers n’aurait pas été la même si ce drame n’avait pas eu lieu. Cette conclusion, dans cette actualité tourmentée, sera l’expression de mon malaise, de mon désarroi, de ma tristesse mais également de mes espoirs.

Je l’ai intitulée « Mohamed Merah et moi »

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Qu’est-ce qu’un musulman « modéré » ?

Qu’est-ce qu’un musulman « modéré » ?

La presse française vient de découvrir une nouvelle sorte de musulman : le musulman « modéré ». L’expression revient de plus en souvent dans les médias et le langage courant. Mais qu’est-ce qu’un musulman « modéré » ? Si les mots ont un sens, ce ne peut être qu’un musulman qui pratique modérément sa religion. Qui n’est donc pas trop musulman. Qui, on l’espère, le sera encore moins demain. Mais encore ? La presse ne le dit pas, et s’en garde bien. Car le musulman modéré ne l’intéresse pas, elle ne l’a jamais rencontré. Et pour cause : le musulman modéré est une abstraction, un pseudo-concept ou un concept de guerre, dont la fonction est d’exciter dans l’imaginaire des lecteurs les stéréotypes habituels qui stigmatisent les musulmans.

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Les tueries de Montauban et Toulouse et les maladies de la société française.

 

Les tueries de Montauban et Toulouse et les maladies de la société française.

 

dimanche, 25 mars 2012 /

 

le Bureau National de l’UJFP

 

D’autres mieux que nous ont analysé ce que la vie de l’auteur des tragédies de Toulouse et de Montauban révèle sur la situation des banlieues et leur délaissement par les pouvoirs publics.

Nous partageons la colère et l ‘amertume de certains de nos concitoyens vis à vis de ces formes d’action individuelles, criminelles et suicidaires.

Nous partageons leurs analyses sur l’état moral et politique de notre société, sur les maux qui la rongent.

Nous partageons enfin la colère et l’inquiétude de nos concitoyens d’origine musulmane encore une fois stigmatisés, transformés en boucs émissaires à l’origine des maux qui frappent notre société. Nous sommes nombreux dans nos rangs dont les familles ont été victimes de cette politique criminelle aux temps du nazisme et de Vichy.

Et nous sommes révoltés par une certaine lecture des évènements.

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