Face à la barbarie qui vient, l’utopie décoloniale
Il s’agit pour le Tiers-Monde de recommencer une histoire de l’Homme.
Frantz Fanon.
Il y a des périodes au cours desquelles l’histoire semble s’accélérer et tout nous porte à croire que nous sommes dans l’une d’entre elles. Il y a à peine plus d’un an sortait le livre d’Ugo Palheta, La possibilité du fascisme[1], alertant sur le fait que le fascisme, loin d’être un danger qui aurait été écarté de manière définitive, restait au contraire une possibilité susceptible de resurgir sous une autre forme. Aujourd’hui, la question n’est plus de savoir si une fascisation des démocraties électorales européennes et occidentales est une éventualité, mais de trouver le moyen d’enrayer ce glissement vers la barbarie.
Ce moyen, c’est la voie décoloniale.
La dignité ou la mort : Un livre qui dessine les limites de la notion de dignité
Norman Ajari, auteur de « La Dignité ou la Mort – Éthique et politique de la race », est l’invité de Paris direct. Docteur en philosophie, il enseigne à l’université Toulouse Jean-Jaurès et aux États-Unis. Pourquoi s’est-il intéressé à la notion de dignité ? Existe-t-il un racisme d’État en France ? Qu’est-ce que le blackface ? Explications.
Sauvons le droit d’asile STOP DUBLIN
Mobilisation européenne, et manifestation à Bruxelles, le 25 mai 2019
Chaque jour, nous constatons que le règlement Dublin constitue le principal obstacle à l’accès au droit d’asile. Le libre choix du pays d’accueil par les demandeurs d’asile passe par l’abrogation du règlement Dublin.
Devant l’amplification des expulsions et de la précarisation des dubliné.e.s, devant les situations de détresse et les violations répétées des droits humains, devant les difficultés que nous rencontrons en tant qu’associations pour accompagner concrètement ces personnes, il est grand temps dire STOP au système Dublin !
Avec le soutient de :
Stop Dublin Campaign
Bruxelles Panthères
Belgium Kitchen
CRER
Getting the voice out
MRAX
Mobilisation européenne :
Facebook : Campagne Stop Dublin à Bruxelles
ou StopDublinCampaign-France
À Bruxelles : manifestation le 25 mai 2019 à 14h
Place du Luxembourg, 1050 Ixelles, Belgique
N-D de Paris, J. Assange, la planète, les migrants, etc…
« Voyous chavistes » contre « société civile » : racisme et mépris de classe des médias occidentaux sur le Venezuela
1. Résumé.
Aujourd’hui, les Vénézuéliens luttent contre l’implosion de leur économie et leurs voisins latino-américains, à droite, agitent des menaces de sanctions contre le » socialisme » de l’actuel président Maduro. Depuis l’élection de Chavez en 1998, le pays a connu une période d’intenses conflits de classe et de races. Chavez, premier dirigeant non blanc de l’histoire du pays majoritairement non blanc, a été réélu trois fois et a mené un mouvement populaire contre l’élite blanche retranchée dans ses privilèges. Depuis 1998, le Venezuela est devenu un lieu de lutte permanente entre les classes moyennes et supérieures et les masses subalternes dont Chavez tire son soutien. Le pays a ainsi suscité un grand intérêt médiatique dans le monde entier, tant à gauche qu’à droite.
Non à l’ingérence impérialiste au Venezuela !
Bruxelles Panthères réaffirme son soutien et sa solidarité au peuple vénézuélien face aux ingérences permanentes des impérialismes du Nord sur son pays et sa trajectoire politique. Notre solidarité s’adressera toujours aux peuples en lutte pour la prise en main de leur Destin, et contre toutes les tutelles coloniales, d’où qu’elles viennent.
Caracas, ce 2 février. Depuis des mois on n’avait vu une telle affluence populaire à un meeting bolivarien. Pendant ce temps dans les beaux quartiers, les rassemblements de la droite, moins nombreux, diffusaient l’hymne états-unien, déployaient des drapeaux US et d’Israël sur leur podium principal, applaudissant avec une certaine excitation à l’idée d’un débarquement des marines dans leur pays. Devinez pourquoi, depuis vingt ans, les médias ne vous montrent que les marches de la droite et jamais les manifestations chavistes ?
Manifestation pour la justice migratoire !
Bruxelles Panthères a signé l’appel pour la justice migratoire.
Nous vous invitons à rejoindre la manifestation pour dénoncer les politiques racistes du gouvernement belge !
Rendez-vous le 12 janvier à 14 h, à la gare du Nord.
Infos : page Facebook.
La paix règne
Violence et politique aujourd’hui
« Ce qui nous semble surtout étrange, dans la ferme décision de substituer l’action parlementaire à tout emploi de la violence populaire, c’est l’idée qu’une révolution peut être faite arbitrairement.» Rosa Luxemburg, « L’expérience belge », 1913.
D’un point de vue politique évoquer la violence fonctionne comme un acte magique. Là où le pouvoir aperçoit de la violence, il peut tracer un périmètre de sécurité à l’intérieur duquel tout lui est permis pour y mettre fin, pour garantir notre sécurité, pour éliminer la menace, y compris une violence extrême. Tout individu ou groupe, accusé de violence, quelles que soient les circonstances, devient d’un seul coup illégitime dans l’ensemble de ses actes, passés, présents et à venir.
Il serait peut-être intéressant de regarder les ficelles de cet étrange tour de passe-passe, dont les premières apparitions remontent peut-être au XVIème siècle, lors de la colonisation de l’Amérique.
Le Président Vénézuelien Maduro a annoncé la création de l’Institut National pour la Décolonisation.

A l’occasion d’une rencontre avec des intellectuels de différents pays qui participaient à la IIIème Ecole de Pensée Critique Décoloniale ouverte au public vénézuélien, le Président vénézuélien Maduro a approuvé la proposition présentée par Enrique Dussel et Ramon Grosfoguel de créer un Institut pour la Décolonisation, qui combattra la formation européo-centrée qui prévaut toujours à l’intérieur de nombreux programmes éducatifs. Le Ministre du Pouvoir Populaire pour la Culture, Ernesto Villegas, a été désigné pour parachever sa création avec le collectif des intellectuels.
La rencontre entre le Chef de l’État et les intellectuels a eu lieu au palais présidentiel de Miraflores à Caracas, et a été retransmise par la chaîne publique de télévision. Les penseurs visitaient le Vénézuela à l’occasion de la Troisième Ecole de Pensée Critique Décoloniale : Etat et Processus Constituants, qui se déroulait à la Bibliothèque Nationale du Vénézuela entre le 22 et le 26 octobre.
« Ce furent des journées de débat et de réflexion extrêmement intéressantes, pertinentes, profondes et absolument libres » a expliqué le Ministre de la Culture Ernesto Villegas. « Le gouvernement bolivarien, à travers ses distinctes institutions, leur a donné tout son soutien, mais cela ne s’est nullement traduit en restriction ou limitation, de manière à ce que l’évènement soit un plan pour le débat critique et autocritique des grandes affaires de l’humanité, particulièrement depuis la perspective de la décolonisation ».